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Etats-Unis Ouest

( octobre 2011)

J 3

Los Angeles - Hollywood
  

​La seconde journée à Los Angeles permet de découvrir un peu mieux cette ville tentaculaire, mais sans véritable centre ville ... et donc présentant peu de centres d'intérêt. Le Disney Concert Hall, à l'architecture étonnante, vaut cependant la peine d'être vu.  

Pas question de quitter L.A. sans avoir été à Hollywood, la Mecque du cinéma, pour fouler les marches du Kodak Theatre qu'ont gravies tant de stars, qu'elles soient immortelles ou éphémères.

Dans l'après-midi, nous quittons Los Angeles pour rejoindre Laughlin à travers le désert de Mojave.

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​Nous nous rendons dans Downtown, le centre ville. Enfin ... centre ville est un grand mot : Los Angeles est une drôle de ville, très étendue, qui s'étire sur 70 km en longueur et près de 50 km en largeur. Elle se compose de 82 quartiers, quasiment tous constitués de zones pavillonnaires : à chaque famille sa maison et son jardin ! Pour une ville américaine, on s'étonne du faible nombre de buildings, sauf justement dans Downtown ... et encore, ils ne sont pas bien hauts !  Il faut dire que Los Angeles est située sur la faille de San Andréas, une zone où le risque sismique est très élevé.

Du coup, c'est une ville où on se déplace essentiellement en voiture sur les larges avenues tracées au cordeau d'est en ouest et du nord au sud, sur les autoroutes urbaines "freeway" (souvent à 6 voies ...) et les autoroutes "interstate". Le trafic est dense mais reste fluide (bon, on est le week-end). Ce qui surprend nos oreilles de français, c'est le bruit, ou plutôt l'absence de bruit : on entend davantage le chuintement des pneus que le bruit des moteurs : les voitures fonctionnent à l'essence, plus silencieux que le diesel (même si parfois on entend le glou-glou d'un bon vieux V8 sur un pick-up ...) et les vitesses ne sont pas très élevées. C'est la région du "cruise" cool, souvent en décapotable (ah ... les belles Corvettes !), cheveux au vent et musique à fond.

​Mais revenons à Downtown, que la municipalité de la cité des anges s'évertue à revitaliser pour donner une âme au centre-ville. Ainsi, elle y a construit le Disney Concert Hall, inauguré en 2003. Œuvre de l'architecte Frank Gehry, qui a dessiné aussi le Guggenheim de Bilboa, cette salle de concert est vraiment magnifique.

Sa structure extérieure, tout en acier inoxydable, évoque un enche-vêtrement de voiles incurvées qui donnent une légèreté aérienne à l'ensemble et en même temps une impression de mystère par les formes différentes qu'on voit selon le pont d'observation. Les parois offrent un effet miroir où on se voit déformé par la courbure.

Le projet a été initié grâce à un don de 50 millions de $ de Lilian Disney, la veuve de Walt Disney, le roi des cartoons. Le complexe abrite aujourd'hui l'orchestre philharmonique de Los Angeles

​Nous visitons ensuite le seul endroit de L.A. qui donne l'impression que la ville a une histoire : le quartier d'El Pueblo et l'église de la Nuestra Señora Reina de Los Angeles. Fondée en 1814 par un père franciscain, elle a été bâtie sur les lieux de la mission créée au 18ème siècle par les Espagnols.

Le nom originel de L.A. était El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de los Angeles del Río de Porciúncula ... rien que çà !

On se promène quelques instants dans la rue piétonne  près de l'église. Colorée et fleurie, elle est assez agréable, bien que totalement vouée au commerce de babioles pour touristes dans des chalets en bois (comme au marché de noël , sauf qu'ils sont en couleur ...)

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Nous nous rendons maintenant à Hollywood, en passant devant des panneaux au nom évocateur : Sunset Boulevard, Melrose Avenue, Mullholland Drive, Beverly Boulevard, Rodéo Drive ...

Nous voici sur Hollywood Boulevard. Nous commençons par le Hollywood and Highland Center, un complexe à la fois commercial et de loisirs. On y trouve notamment le Kodak Theatre et le Grauman's Chinese Theatre. On grimpe d'abord sur l'arrière du complexe, d'où on a une belle vue sur les fameuses et énormes lettres blanches "Hollywood" qui se détachent sur la colline. A l'origine, c'était une publicité d'un promoteur pour "Hollywoodland" ... au moins on la voyait de loin !

Nous nous rendons ensuite au Kodak Theatre, ou plutôt le Dolby Theatre depuis 2012 suite à la faillite de Kodak. C'est ici (depuis 2002 seulement) que se déroule la nuit des oscars, l'événement mondial de l'année pour l'industrie du cinéma et considéré comme le graal par les acteurs (et actrices ....). A l'intérieur, on peut fouler les marches du fameux escalier, bordé de colonnes où sont inscrits les noms des lauréats du meilleur film.

​​La naissance de Hollywood

Hollywood est née en 1880, lorsqu'un certain Harvey Wilcox achète des terrains qu'il revend par lots, créant ainsi un village qui dispose bientôt de son église, son école, son hôtel et même son journal.  En 1910, après y avoir été reliée par un tramway, Hollywood est annexée par Los Angeles.

C’est à  la même époque qu'est tourné le premier film à Hollywood, suivi par d’autres court-métrages avant le premier long métrage signé Cecil B. DeMille. Et pendant la 1ère guerre mondiale, Hollywood devient la capitale du cinéma, grâce à la grande variété de paysages alentours.  En produisant du rêve, Hollywood a contribué à forger l'identité américaine et promouvoir l'american way of life.

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​Sur Hollywood Boulevard, nous arpentons le Walk of Fame : le dallage gris sombre des trottoirs est décoré d'étoiles roses, chacune étant dédiée à une célébrité : y sont incrustés en laiton son nom et un pictogramme indiquant son domaine d'activité : cinéma, musique, télévision, radio, théâtre ... Amusant, même si nous, on ne connaît pas le tiers des 2 400 "célébrités" !

On s'arrête devant le Grauman's Chinese Theater, où sont présentée en avant-première bon nombre de grands films hollywoodiens. Devant le cinéma se trouve un parvis célèbre pour les empreintes de pieds ou de main qu'y ont laissé nombre de vedettes dans du ciment frais. De Clint Eastwood à Harry Potter en passant par Marylin Monroe ou Humpfrey Bogart, tout ce qui compte à Hollywood a laissé sa trace. ... et bien sûr sa signature !

​De Hollywood Boulevard, on aperçoit le début des routes qui serpentent à l'assaut des collines, où sont perchées de luxueuses et parfois extravagantes maisons d'architecte habitées par les stars et les magnats du cinéma ... mais on n'y accède pas si facilement : elles sont bien protégées.

Nous quittons maintenant Los Angeles à travers le désert de Mojave pour rejoindre Laughlin où nous passerons la nuit.

L.A. dans notre imagination, c'est l'emblème de la Californie, la vie facile ... sea, sex and sun. C'est aussi des souvenirs musicaux de notre jeunesse : Frank Zappa, Jim Morisson et les Doors, The Eagles et bien d'autres. Mais on s'imagine aussi une ville dans le smog (ça on l'a effectivement constaté), la violences des gangs de rues, on se souvient des émeutes après l'affaire Rodney King, ce noir brutalisé par des policiers blancs  acquittés par la justice ...

Finalement, Los Angeles ne nous a pas enthousiasmés, mais sans doute y avons nous passé trop peu de temps pour la comprendre suffisamment et s'imprégner du mode de vie californien, chanté par The Mamas and the Papas dans California Dreamin'. En apparence, tout semble cool et détendu dans cette ville en bord de mer et au climat plutôt agréable, où la richesse n'hésite pas à s'afficher. Mais est-ce la vie du plus grand nombre ou seulement de quelques uns ?

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