top of page

Etats-Unis Ouest

( octobre 2011)

   J 9

Monterey Bay - Carmel

En partant de Merced, nous rejoignons l'océan Pacifique à travers la San Joaquin Valley. Première étape, la jolie baie de Monterey, une petite ville dont la Cannery Row a été rendue célèbre par Steinbeck.

 

Puis nous prenons la route côtière baptisée "17 mile drive" où alternent des paysages dignes de la Bretagne et d'autres des côtes de l'Esterel médi- terrannéen. A l'arrière se cachent les luxueuses demeures de gens très fortunés.

 

Après le déjeuner à Carmel, une bourgade sympa colonisée par des artistes, direction San Francisco  le terme de notre voyage

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

La San Joaquin Valley que nous traversons est une région avant tout rurale, spécialisée dans les fruits et légumes dont elle assure  près de 50% de la production américaine. On y cultive notamment tomates, avocats, artichauds, asperges, agrumes, pêches, raisin  et surtout des pistaches et des amandes, spécialités locales. Les champs de coton ne manquent pas non plus. Mais la San Joaquin Valley renferme aussi du pétrole et du gaz, et par endroit, le paysage se compose de forêts de pompes.

 

Pour nous montrer la diversité de la production locale, Chris nous fait un arrêt à la "Casa de Fruta" à Orchards. Et en effet, fruits et légumes de toutes sortes sont proposés à la vente, avec notamment des étals présentant une grande variété d'amandes. A l'extérieur, une collection impressionnante de pumpkins (les citrouilles) dont certaines toutes blanches ... il est vrai qu'Halloween approche !

​​Cannery Row

 

Nous voici sur la Pacific Coast, plus précisément à Monterey. L'écrivain John Steinbeck y situe l'action de plusiurs romans, dont Tortilla Flat et surtout Cannery Row, la rue des sardines. En effet, Monterey fut longtemps la capitale de la pêche à la sardine jusqu'à ce que la surpêche anéantisse les ressources dans les années 50.

 

Cannery Row, qui se déroule lors de la grande dépression, est une suite de tableaux mettant en scène des personnages pittoresques : Doc, le biologiste marin, Lee Chong, l'épicier de quartier, Mack, le leader d'une bande de clochards, Dora Flood, patronne de restaurant et tenancière de bordel, Eddie, le barman, Hazel, un garçon malgré son prénom, Chinaman, un énigmatique chinois ...

Le roman, publié en 1945, eut une suite, Sweet Thursday, où les mêmes personnages se retrouvent neuf ans après.

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

Sur le joli port de plaisance de Monterey, une dizaine de pein-tres amateurs immortalisent les quais sur pilotis et les bateaux amarrés aux pontons sur fond de Pacifique. Nous allons faire un tour sur la Fisherman's Wharf de Monterey. Les boutiques et restaurants aux couleurs criardes (jaune, rose, vert, bleu ...) attirent le chaland.  La cuisine est à base de fruits de mer mais aussi italienne. 

 

Monterey, célèbre pour son festival de jazz, a aussi été le théêtre en 1967 du Festival Pop de Monterey. Incarnant la contre-culture hippie californienne, le festival attira 200.000 person-nes sur les 3 jours et fut un haut-lieu du "summer of love" de cette année-là. Jimmy Hendrix, The Who, Janis Joplin, Otis Redding notamment se sont produit au festival. C'était le précurseur de Woodstock, deux ans plus tard ...

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

Nous nous promenons le long de la côte dans la baie. L'endroit présente de fortes ressemblances avec les côtes bretonnes, avec ses rochers entourant ici où là une petite plage de sable. Le long du littoral, de magnifiques maisons "californiennes" avec vérandas et grandes baies vitrées. Sur les rochers, les phoques se prélassent au soleil, et vont de temps à autres piquer une tête pour se laisser bercer sur des bouées amarrées dans l'océan. Les écureuils, peu farouches, se laissent facilement approcher. Des papillons monarques, espèce protégée, fréquentent aussi les lieux.

​​Un peu au sud de Monterey, nous nous rendons à Pebble Beach, un village qui est en fait une communauté fermée de résidents gérés par la Pebble Beach Company. Célébrités ou anonymes au portefeuille bien garni, il faut avoir de gros moyens pour vivre ici, dans de (très) chères demeures, somptueuses mais bien à l'abri des regards indiscrets derrière la végétation. Pebble Beach compte 8 golfs de 18 trous (l'open US s'y déroule de temps à autres).

 

Nous suivons la côte sur la route panoramique "17 mile drive", qui pour une dizaine de dollars permet de traverser Pebble Beach (elle est interdite aux motos pour préserver la quiétude des résidents...). Les paysages sont magnifiques : si au début de la route, ça ressemble à la Bretagne (les golfs en plus ...), le littoral devient plus escarpé ensuite et donne un air méditerrannéen avec les pins et les cyprès qui s'accrochent aux falaises rocheuses.

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

cliquez sur l'image pour voir le diaporama

​​A ne pas manquer, Lone Cypress, un cyprès plus que centenaire qui se dresse fièrement sur un promontoire et qui est le symbole de Pebble Beach. Sans doute l'endroit le plus photographié de cette partie de la côte ...

 

 

Enfin, nous voici à Carmel by the Sea, une charmante petite bourgade, créée en 1902 par des artistes. La population est toujours encore un peu bohème et artistique. Pour la petite histoire, Clint Eastwood en a été le maire dans les années 90. Et Carmel a conservé cet esprit de village, avec des maisons "anciennes", reliées par des placettes et des petites rues. Beaucoup de boutiques chic, de galeries d'art, de restaurants qui font la part belle à la gastronomie française et italienne.

 

En flânant, je me suis aventuré dans un atelier de peintres amateurs. Un femme a spontannément engagé la conversation : d'où venez-vous ? où allez-vous ? aimez-vous notre région ? vous intéressez-vous à la peinture ? Jusqu'alors, je n'avais jamais eu l'impression qu'un américain s'intéressait à moi ! Ici, tout a l'air cool et détendu ... Dans une autre boutique, je suis tombé en admiration devant une collection de maisons ee poupées miniatures. Là aussi, on peut discuter, photographier ... même sans intention d'achat.

​​Voilà... il est temps de gagner San Francisco, terme de notre voyage, que nous atteindrons en fin d'après-midi.

 

 

bottom of page