top of page
Marché de Goodlands

Ile Maurice

​( mars 2020)
Temple tamoul à Goodlands
drapeau_maurice.png
Goodlands

C'est un gros bourg typique du centre de Maurice, c'est à dire qu'il n'est pas en bord de mer et n'a rien de touristique !

 

Il est cependant intéressant par son marché, de fruits et légumes ou de textile selon les jours. C'est vraiment un marché destiné aux locaux, même si les expatriés y viennent aussi. 

Sinon ... il y a le joli temple tamoul, et puis plus rien. On a cherché sans la trouver Historic Marine où on fabrique des maquettes de bateaux, une des spécialités de Maurice.

Temple tamoul à Goodlands

​​C'est samedi, nous décidons d'aller tous ensemble au marché de Goodlands. Sophie et Lionel ont confié Liam à Natasha, la maid qui leur donne un coup de main. En effet, le samedi est le jour du marché aux fruits et légumes, et il paraît qu'il est vraiment typique.

 

D'emblée, ce qui frappe, c'est le monde : on a beaucoup de mal à trouver une place pour stationner. Fidèles à leurs habitudes, les mauriciens se garent un peu n'importe comment, ce qui rend les rues et routes très étroites. Plus on s'approche du marché, plus la foule est dense. 

Le marché de Goodlands

Organisés en longues rangées abritées du soleil par des tentures, plusieurs dizaines d'étals proposent au chaland toutes sortes de fruits et légumes. La clientèle est exclusivement locale, on n'a vu aucun touriste à part nous. On en a d'ailleurs profité pour faire des achats, les produits semblant d'une grande fraîcheur, appétissants et à des prix (traduits en euros) difficiles à imaginer dans nos supermarchés ...

 

On peut en toute tranquillité se promener entre les stands, discuter avec les marchand(e)s qui ont le sourire facile, s'intéresser aux légumes qu'on ne connaît pas, faire des photos sans se faire regarder  de travers ...  Au-delà des légumes et des fruits, il ya aussi pas mal de stands où on prépare de la nourriture à emporter : sandwiches ronds, beignets, achards, faratas (qu'on appelle aussi rotis),  mine frits, pâtisseries (napolitains couverts d'un glaçage rose) ... Lionel nous propose de goûter des rotis achetés à un vendeur dans sa petite cabine fixée sur son vélo. Ce sont des galettes garnies de cari qu'on roule et qu'on mange sur le pouce. C'est bon et ça cale l'estomac pour un prix dérisoire.

On a pu découvrir des légumes inconnus pour nous (mais qu'on a eu l'occasion de goûter lors de notre séjour) : pomme d'amour (les tomates locales), brinzelle (aubergine), chouchou (christophine), brèdes (feuilles comestibles de différents légumes, giraumon (potiron), gombo (ou lalo) ... Les fruits nous sont plus connus : bananes (petites mais délicieuses), ananas, mangues, corossols, goyaves, jaques, pitayas, letchis, papayes, fruits de la passion, noix de coco ... 

Bon, cela dit, si ces produits sont frais et appétissants, ils ne sont pas vraiment bio pour autant : les mauriciens ont la main lourde sur les pesticides pour leurs cultures ... 

Le marché aux fruits et légumes de Goodlands

Nous sommes revenus à Goodlands un autre jour, c'était après la visite du Domaine de Labourdonnais. Notre objectif était de trouver à déjeuner. Alors évidemment, il y a la demeure Saint-Antoine, une magnifique maison coloniale réputée, qui offre des chambres d'hôte et de la restauration plutôt gastronomique ... Mais on avait plutôt envie de quelque chose de local, de simple et rapide.

Goodlands, c'est pour l'essentiel une longue rue qui traverse de part en part et où se concentre toute l'activité. On la remonte, on la redescend, on voit bien quelques fast-food ou snacks mais rien de bien excitant. Plusieurs sont d'ailleurs fermés, ainsi que des commerces ... on ne le sait pas encore, mais c'est le premier jour de confinement à Maurice ! 

Finalement on s'arrête près d'une dame mauricienne qui tient un étal sous un parasol en contrebas de la route. Elle sert deux jeunes, on s'approche mais on a l'impression qu'elle ne fait que des plats sucrés. La jeune fille nous dit "non, il suffit de demander, elle vous prépare à manger du salé". Du coup on s'est laissé tenter et on ne l'a pas regretté : c'était à la fois bon, goûteux et robotatif. Elle nous a demandé 100 roupies ... 2,50 € ! On s'arrête quelques instants près du temple tamoul, nombreux sur l'île. Une vraie débauche de décors colorés et pleins de fioritures ...

 

On repart pour aller voir Historic Marine, qui fabrique de maquettes de bateaux. C'est à priori à Grand Gaube, mais comme on n'a pas d'adresse, on met juste Grand Gaube dans le GPS. Funeste erreur : le GPS veut nous ramener vers un point situé dans les champs ! on tourne dans tous les sens , on multiple des demi-tours ... on n'a jamais trouvé !

 

Bon, on va pour regagner Peyrebère en longeant la côte. On s'arrête à une plage de sable qui nous semblait sympa. Le temps de se mettre en maillot à côte de la voiture, et c'est parti pour une baignade. Et c'est parti pour longtemps : on a marché, marché et marché encore vers le large .... tout ça pour avoir de l'eau jusqu'aux cuisses ! Nous sommes en fait à Anse la Raie, une crique très peu profonde, fermée par des récifs affleurants. Joli, mais pour la baignade, c'est pas ça ! Ici aussi, pas un chat ...

Dans les rues de Goodlands

bottom of page