Pérou
Bolivie
Pérou - Bolivie
( juin 2009 )
Notre première vision de l'altiplano péruvien (1/26)
L'habitat local et les incontournables lamas (2/26)
Image insolite au fond d'une cour intérieure : les toilettes ... un salon où l'on cause ? ou s'agit-il de la salle d'attente ? (26/26)
Notre première vision de l'altiplano péruvien (1/26)
De Cuzco à Urubamba
Après un vol intérieur qui nous emmène de Lima à Cuzco, nous prenons la route pour parcourir la Vallée Sacrée.
Premier contact avec l'altiplano : nous sommes à 3.400 m d'altitude. Visite d'une coopérative de tissage, puis du marché très coloré de Chincheros.
L'après midi, découverte de la forteresse inca d'Ollantaytambo et du village.
Puis nous poursuivons la route jusqu'à Urubamba, d'où nous partirons demain pour le Machu Picchu.
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Nous quittons Lima tôt le matin (après une mauvaise nuit, il y avait un banquet très bruyant à l'hôtel qui s'est éternisé) pour nous envoler vers Cuzco. Au passage, la valise de Laurence n'est toujours pas arrivée ... les filles du groupe commencent à s'organiser pour lui prêter des vêtements. Cuzco est située à 3.400 m d'altitude, on ne s'attarde pas : le circuit prévoit de "redescendre" vers Urubamba (2.600 m quand même) pour favoriser l'acclimatation àl'altitude.
En route, nous découvrons l'altiplano des Andes. Les paysages sont magnifiques : les terres en nuances ocres avec les taches vertes de la végétation et bleues des lacs, les montagnes en arrière plan, brunes voires violacées avec ici ou là des sommets enneigés... D'ailleurs, on est étonné de ne pas voir plus de neige : les montagnes dépassent les 5.000 mères et nous sommes en juin ... donc en hiver ! Mais il est vrai que le Pérou n'est pas si loin sous l'équateur. L'hiver est la saison sèche, et nous avons eu un temps magnifique tout au long du séjour, avec des températures en journée proches de 20° (la nuit, c'est autre chose !).
Lorsque nous descendons pour la première fois du bus, l'altitude se rappelle à notre souvenir : on a une impression d'ivresse, de tituber, les pas sont mal assurés ... mais ça passe rapidement. Nous arrivons à Chincheros et faisons une halte dans une coopérative de tissage. Sanglées dans leur costume traditionnel (elles ne le mettent pas pour les touristes, c'est vraiment leur tenue de tous les jours), des paysannes indiennes nous font une démonstration de tissage avec les méthodes ancestrales qu'elles utilisent toujours encore. Elles travaillent la fibre de lama, lavée avec une décoction de racines. La laine est ensuite teintée avec des colorants naturels à base de végétaux ou de cochenilles, ce qui leur donne des couleurs incroyablement vives. Enfin, les fils sont patiemment tissés à la main sur des métiers qui semblent ne pas avoir changé au cours des siècles.
Nous visitons ensuite le marché "artisanal" de Chincheros, qui propose aussi bien des articles pour touristes que des biens de consommation courante pour les locaux, qui y achètent fruits et légumes : pommes de terres de toutes sortes (le Pérou cultive une variété impressionnante de ces tubercules), maïs de différentes couleurs, quinoa, fèves .... On y vient aussi pour réparer les chaussures, discuter, manger, boire de la chicha, une sorte de bière locale à base de maïs. Quant à l'artisanat, c'est notre premier marché : tout le monde se jette sur les bonnets péruviens, les tricots colorés. On essaye, on compare, on négocie ... Les marchandes étalent leur production de tissages sur de grandes couvertures et hèlent le touriste pour leur proposer ponchos, tapisseries, sacs ... et ça marche : tout le monde achète !
Après le déjeuner, nous poursuivons notre route dans la Vallée Sacrée, qui recèle plusieurs sites archéologiques. Ainsi, nous visitons la forteresse inca d'Ollantaytambo (essaye de le dire d'un coup sans fourcher ! ).
On y voit les vestiges d'une ancienne ville inca, et surtout les impression-nantes terrasses qui escaladent la montagne vers le temple du soleil. On est admiratif devant les pierres impeccablement soudées les unes aux autres. Ollantaytambo servit de refuge à l'Inca Manco Capac qui combattait les Espagnols en 1536. Ces derniers y subirent une de leur dernière défaite.
Plutôt que d'arpenter l'incontournable marché artisanal (on en a déjà un peu marre d'acheter des bonnets andins ...), nous flânons dans les ruelles du village et partons à la découverte des ruelles, de cours intérieures, où on a l'impression de plonger dans la vie locale sans fards. On trouve fréquemment des tables d'offrande à la Pachamama.
Quelques images surprenantes, comme ce recoin avec une cuvette de WC... et face à elle, deux chaises visiteurs ! Serait-ce le dernier endroit où on cause ?Ou encore cette indienne qui réalise sur son métier à tisser une pièce aux motifs très fins, dans une obscurité quasi totale ...
Puis départ pour Urubamba, où nous passons la nuit.