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Matrei - Hohe Tauern
( automne 2019 )

De la Eissee Hütte à la Johannis Hütte
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - un dernier coup d'oeil sur le Timmeltal (1/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - on attaque la montée vers la Zopetscharte (2/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - la montée est plutôt raide (3/29) |
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![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - le vallon vers le Eissee semble déjà loin (4/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - (5/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - une petit glacier résiduel (6/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - des nuages commencent à s'accrocher aux sommets (7/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - il reste des névés (8/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - la fin de la montée est raide et exposée (9/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - des filins d'acier permettent de se sécuriser (10/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - courage, tu y es presque ! (11/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - nous voici à la Zopetscharte à 2.958 mètres (12/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - les nuages se font plus présents (13/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - on aperçoit le Virgental au fond (14/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - coup d'oeil en arrière : on aperçoit le Eissee au loin (15/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - descente vers la Johannis Hütte, au croisement vers la Kreutzspitze (16/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - descente vers Johannishütte (17/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - descente vers Johannishütte (18/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - descente vers Johannishütte (19/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - de la neige fraîche commence à saupoudrer les sommets (20/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - (21/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - arrivée à la Johannis Hütte (22/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - les sommets le long du Dorfertal (23/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - le chemin carrossable qui descend dans le Dorfertal (24/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - le Dorferbach (25/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - passage encaissé le long du Dorferbach (26/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - les couleurs deviennent automnales (27/29) |
![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - les couleurs deviennent automnales (28/29) | ![]() De Eissee Hütte à Johannis Hütte - à l'intérieur de la Johannis Hütte (29/29) |
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Après une nuit plutôt hachée (l'altitude ?), on se lève tôt. Après le petit déjeuner et le rangement du sac, nous quittons la Eissee Hütte dès 8h30. Le temps est nuageux et la météo annonce de la pluie pour la mi-journée. Nous reprenons le sentier quasiment plat d'où nous étions redescendu hier du Eissee jusqu'au Timmelsbach, où nous prenons à gauche, direction sud-ouest pour grimper à la Zopetscharte.
La montée dans la pente herbeuse et très caillouteuse est assez raide dès le départ, ça échauffe les muscles ! Plus on monte moins il y a d'herbe et plus la pente s'accentue. Sur la fin, le sentier grimpe dans un pierrier escarpé sécurisé par des filins d'acier. Par endroits, il faut vraiment se hisser, et on ressent le poids de nos sacs ... attention à ne pas se faire déséquilibrer. Nous atteignons le col, la Zopetscharte à 2.960 mètres. Si vers l'arrière la vue reste assez dégagée, il n'en est pas de même devant nous : les nuages sont très bas et enveloppent les sommets. De plus, un petit vent froid se met à souffler et on sent des gouttes.
On ne s'attarde pas là-haut : une petite barre de céréales pour compenser les efforts de la montée, et on entreprend la descente. Celle-ci est moins raide que la montée, par un sentier virevoletant en lacets dans une pente herbue. La pluie se met à tomber franchement (en avance sur l'horaire prédit) et le vent forcit. On fait une pause pour s'habiller avec des vêtements de pluie et protéger les sacs. Peu après, on commence à apercevoir (du moins lorsque les nuages offrent une trouée) le Dorfertal au fond duquel se trouve la Johannis Hütte à 2.121 m. Elle semble proche, pourtant il reste 700 mètres à descendre.
Allez on continue à descendre vaille que vaille dans la pluie et le vent à travers un paysage fantômatique. A un moment on croise un randonneur lourdement chargé ... on lui souhaite bien du plaisir dans la Zopetscharte. Peu amène, il ne répond pas à notre bonjour .
On finit par arriver à la Johannis Hütte, assez tôt vers 13h30. Le déjeuner chaud est le bienvenu ! Nous indiquons à la gardienne que nous passerons la nuit à la Hütte. Il n'y a que des dortoirs, mais pas de problème : nous sommes les seuls clients.
Dehors, il pleut toujours bien et le vent souffle fort. De la neige fraîche couvre les sommets environnants. A un moment entre un randonneur transi. Il s'attable pas loin de nous, on reconnaît le type bourru qu'on a croisé tout à l'heure. On finit par se parler et il nous avoue qu'il a préféré faire demi-tour avant la Zopetscharte vu la météo : neige et vent très violent qui le déséquilibrait, lui et son sac de 20 kg (en effet il portait son matériel de camping !). Bon, je crois qu'il a pris la sage décision, car dans ces conditions la descente de la Zopetscharte vers la Eissee Hütte est vraiment périlleuse ... C'est un belge flamand, et on va papoter quelque temps dans un mélange de français et d'allemand. Etonnant : dans cette région où se perdent peu de francophones, ça fait deux jours de suite qu'on échange en français ... avec des gens même pas francophones, notre canadienne d'hier et le belge de ce jour !
L'après-midi passe doucement ... on lit des magazines de montagne (Bergwelt, très bien). Vers 16 heures, la pluie fait une accalmie, on en profite pour se balader un peu autour de la Hütte. Mais le vent reste fort et froid, on ne traîne pas. Heureusement (!), le dîner est servi à ... 17h45 ! on n'a pas l'habitude. Du coup c'est la soirée qui est très longue ... après quelques parties de rami, la gardienne nous fait comprendre sans le dire qu'elle aimerait fermer, et le belge va se coucher. Comme on partage le même dortoir, on y va aussi ... à 20h40 : encore du jamais vu ! Que la nuit fut longue ...

en jaune, l'itinéraire de la randonnée
carte Kompass 1/50.000
National Park Hohe Tauern - Grossvenediger
Dénivellé : +440 / - 840
Durée : 4h45