Afrique du Sud
( octobre 2015)
Parc Kruger
Journée très attendue aujourd'hui, puisque c'est le safari en véhicules 4x4 dans le Parc National Kruger Et nous n'avons pas été déçus : dans des paysages magnifiques de bush, nous avons pu voir les fameux "big five", mais aussi beaucoup d'autres animaux sauvages dans leur élément naturel. Des images somptueuses qui restent gravées dans nos mémoires, même si trouver les animaux dans la végétation n'est pas si aisé, et si on espérait en voir certains de plus près.
La soirée se passe au village culturel de Shangana, pour nous imprégner du mode de vie local. Nous dînons à l'africaine dans des cases, et assistons à un spectacle de danses et chants traditionnels, bien authentiques cette fois.
Safari dans le Parc National Kruger
Réveil à cinq heures ce matin, il fait encore nuit lorsque nous avalons un rapide café dans le lobby du lodge. Car aujourd'hui, c'est journée safari dans le fameux Parc Kruger ! Nous avons mis nos habits de brousse : chaussures fermées, pantalons en toile, chemise à manches longues, couvre-chef ... en effet, le Kruger se situe dans les provinces du Mpumalanga et du Limpopo, qu'on dit peuplées de moustiques dont la piqûre propage la malaria. Et comme nous avons choisi de ne pas prendre de médicaments préventifs ad hoc, un peu de prudence s'impose.
Le jour se lève, il n'est pas tout à fait six heures lorsque nous arrivons à la Numbi Gate, une des portes du parc. Quatre véhicules 4x4 vert bouteille nous attendent. Chacun s'évertue d'y trouver une place stratégique, ce qui se complique du fait qu'il y a de petits clans d'affinités au sein du groupe, qui veulent bien sûr être dans le même véhicule ... Bon, chacun est assis (à ce propos, selon les places, monter et descendre du véhicule est un peu sportif). Notre ranger se présente : c'est Suzanna, une femme dont l'origine afrikaner se ressent nettement dans son anglais. Allez, c'est parti, les appareils photos et caméras à l'affût !
Sur la petite route goudronnée, le 4x4 ne roule pas très vite (genre 50 km/h) mais dans la fraîcheur du matin, on se les pèle dans ce véhicule découvert. Je reste stoïque mais regrette de ne pas avoir pris une petite laine ou un coupe-vent.
Suzanna se fait forte de nous montrer au cours du safari les "big five" : lion, éléphant, rhinocéros, léopard et buffle. Et bien sûr bien d'autres animaux, le parc ayant une faune très riche. Elle nous conjure de ne pas la faire stopper à chaque impala ! Et très vite, nous voyons un petit groupe de zèbres traverser tranquillement la route. Clic-clac, clic-clac ... premières photos d'une longue série.
Les zèbres
Au-delà de ce petit groupe matinal, nous verrons encore des zèbres à trois ou quatre occasions dans la journée, généralement en petits groupes. Ce magnifique équidé est bien connu pour ses rayures blanches et noires, les "zébrures" justement. Des chercheurs ont montré que ces zébrures étaient aussi uniques que les empreintes digitales et ont développé des bases de données et de logiciels de reconnaissance photographique pour identifier les individus ... Ces rayures ne favorisent pas le camouflage en apparence, mais certains pensent que leur effet stroboscopique peut perturber les prédateurs. Ces derniers sont notamment les lions et les hyènes, mais le zèbre sait courir vite et longtemps s'il le faut, et ses ruades peuvent tuer un lion.
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Les zèbres du Parc Kruger
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Nos quatre véhicules ne vont pas se suivre à la queue leu leu, mais chaque ranger écoute son flair et son expérience pour débusquer les animaux, les routes et les pistes étant nombreuses dans le Kruger. Pour autant, la radio crachote sans arrêt et les rangers se tiennent informés les uns les autres de la localisation des animaux. Suzanna arrête aussi fréquemment les véhicules qu'elle croise pour échanger, y compris ceux des touristes en véhicule personnel. Car on peut bien entendu parcourir le parc dans son véhicule, à la condition expresse de ne pas en sortir. Suzanna est très attentive à tout ce qui bouge dans le bush (c'est dur à dire, ça !) et parfois s'arrête pour observer des traces sur le bas-côté. Là, elle repère des traces fraîches de lion ... mais on ne le trouvera pas.
Les buffles
Peu après les zébres, nous apercevons nos premiers buffles. On trouve ces bovidés dans différentes contrées du monde, en Asie et en Afrique notamment. Ils se différencient par la couleur et la forme des cornes. Ici, les buffles ont une robe brun foncé, et portent des cornes massives en forme de moustache recourbée comme on la portait au début du 19ème siècle ... Elles semblent former un casque sur la tête. Herbivores, les buffles vivent en troupeaux d'une dizaine d'individus. Lourd - près de 800 kg pour un mâle - et puissant, un buffle est très capable de charger le lion, son seul prédateur, en s'aidant de ses cornes.
Buffles dans le Parc Kruger
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Le léopard
Suzanna roule tranquillement en scrutant la savane (comme tous ses passagers d'ailleurs) à la recherche d'animaux, lorsque soudain elle s'anime : "léopard, léopard !". Un collègue annonce à la radio en avoir repéré un sur une colline. Du coup c'est la course, tous les 4x4 proches se ruent vers l'endroit signalé, faisant fi des limitations de vitesse ... ça secoue et le vent cingle la figure. Nous arrivons et effectivement, le léopard est là ! Mais il est assez loin et même au 300 mm, il est petit. Et il était temps qu'on arrive car le temps de prendre quelques clichés, il s'éclipse. Mais on pourra dire qu'on a vu un léopard, certainement celui des big five le plus difficile à trouver, car il n'y en a que 1.000 dans le parc et c'est un animal qui aime la discrétion et vit surtout la nuit.
Le léopard est un félin au pelage fauve constellé de taches brun sombre qui, sur les flancs, forment des espèces de rosettes. C'est un animal solitaire très rapide (il atteint 60 km/h) et capable de grimper aux arbres, où il hisse ses proies pour les dévorer tranquillement. Il chasse les impalas, singes etc, mais peut lui-même être menacé par les lions, les lycaons, les crocodiles ...
Léopard dans le Parc Kruger
Les éléphants
Tout au long de la matinée, il nous arrive d'apercevoir ici ou là un éléphant solitaire, mais assez loin et caché dans la savane. Suzanna, sûre de son coup, nous a emmené vers midi aux alentours d'une grande mare ... et là on a pu en voir tout un troupeau, des éléphants, des grands et des petits, en train de se désaltérer au point d'eau. Les 4x4 manoeuvrent sur le promontoire pour que tous puissent profiter du spectacle à tour de rôle.
Même vus d'assez loin, ces mastodontes qui peuvent peser jusqu'à cinq tonnes restent impressionnants. Et encore, ce sont des éléphants "de savane" par opposition aux éléphants "de forêt", les plus gros. Les éléphants se nourrissent de végétaux (feuilles, bulbes, racines, fruits ...) en grande quantité, et avalent à l'aide de leur trompe des centaines de litres d'eau. Vu leur taille, les adultes n'ont pas de prédateur (sauf malheureusement l'homme, pour l'ivoire de ses défenses). Les éléphanteaux attirent cependant la convoitise des lions, hyènes, crocodiles ...
Eléphants dans le Parc Kruger
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Les lions
Bon, on a déjà vu pas mal d'animaux ... maintenant ce qui nous manque encore, c'est le lion ! On scrute la savane, espérant découvrir un majestueux lion à crinière avançant tranquillement en balançant sa croupe. Eh bien ce n'est pas ainsi que ça va se passer : c'est bêtement au bord de la route que nous voyons trois lions en train de faire la sieste ! sans doute une femelle et ses jeunes. Là, ils sont tout près, on peut mitrailler à volonté (enfin ... en s'accommodant des bras et têtes des autres occupants du véhicule). Alerté par le bruit, un jeune ouvre les yeux, regarde ... et se rendort tranquillement. Au bout d'un moment, la lionne lève la tête, se redresse, regarde les touristes, les juge sans danger (ou pas apétissants ?) et finit par touner le dos et s'éloigner tranquillement.
Contrairement aux autres félins, les lions vivent volontiers en groupe familial. Très musclés, les lions courent vite (mais pas longtemps) et savent faire des bonds impressionnants. Leur machoire est très puissante, et un coup de patte peut faire de gros dégâts. Le lion (en fait, c'est surtout la lionne) chasse plutôt les animaux assez gros et pas trop agiles : antilopes, koudous, zèbres, buffles, jeunes éléphants, girafes ... Il entre en concurrence avec la hyène quant aux proies.
Lions dans le Parc Kruger
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Les girafes
Nous avions tous très envie de voir des girafes ... en début de matinée, on en apercevait parfois, mais assez loin et bien camouflées dans les feuillages des arbres malgré leur haute taille. Plus tard, on a fini par en trouver, bien plus proches, sur un terrain plus découvert permettant de les voir en entier. Ces bêtes graciles, au cou démesuré et aux pattes filiformes, restent un régal pour les yeux. Elles ont une bonne tête, en plus, avec un air doux et paisible.
La girafe se nourrit surtout des feuilles des arbres, notamment des acacias, sa langue longue et puissante permettant d'atteindre les pousses tendres, qu'elle racle avec ses dents. Pour boire, c'est moins commode, car la girafe doit largement écarter les pattes avant pour que sa bouche arrive au niveau de l'eau, et c'est une position où elle se se sent pas en sécurité. Mais elle ne craint guère que les lions, et sait soit se défendre d'une ruade, soit tenter de le semer à la course. Comme elle met du temps à se relever d'une position couchée, la girafe dort debout.
Girafes dans le Parc Kruger
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Les impalas et autres antilopes
Les rangers nous avaient prévenus : des impalas, on allait en voit des dizaines. Et c'est vrai qu'on a vu beaucoup ... si au début on s'émerveille, au bout d'un moment on est presque blasé. Et pourtant, cette antilope fine et gracieuse s'observe avec toujours autant de plaisir. Très agiles, rapides et capables de bonds étonnants, les impalas ont des atouts pour se défendre contre leurs prédateurs : lions, léopards, guépards, hyènes, lycaons ... Les impalas vivent en troupeau, avec un mâle dominant et ses femelles avec leurs petits. Seul le mâle porte des cornes, fines et légèrement courbées. Outre les impalas, nous aussi vu des cobes des montagnes et des cobes defassa. Ce dernier est aussi appelé waterbuck, ou antilope sing-sing ou plus couramment cobe à croissant, à cause du cercle blanc qui orne sa croupe.
Impalas dans le Parc Kruger
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Et d'autres animaux encore...
Au-delà des animaux les plus emblématiques déjà cités, nous en avons vu bien d'autres :
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un klipspringer, une sorte d'antilope que l'on trouve plutôt dans les régions montagneuses et escarpées ; c'est Jean-Paul qui l'a vu en premier, en se disant que c'est un impala pas comme les autres ; Suzanna confirme en disant que c'est un klipspringer (mot akrikaans signifiant "sauteur de falaise") et que c'est rare d'en voir ici
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des hyènes, un animal pas vraiment sympa avec une tête de faux-jeton ; elles chassent généralement en meute les mêmes proies que les lions, mais peuvent aussi se nourrir de charogne
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un guépard, (cheetah) un joli félin qui ressemble un peu au léopard mais avec des taches noires plus petites sur son pelage clair
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des hippopotames immergés dans une mare
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des rhinocéros blancs
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des koudous, une sorte de grosse antilope au corps strié de lignes blanches verticales et aux cornes vrillées
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des oiseaux : vautours, aigles pêcheurs et sans doute plein d'autres espèces dont j'ignore tout
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des singes ... et j'en oublie certainement
Une grande variété d'animaux dans le Parc Kruger
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Les paysages du Parc Kruger
Si bien sûr, on vient au Parc Kruger essentiellement pour voir les animaux sauvages en liberté, le parc est aussi remarquable pour ses paysages magnifiques, assez variés en fait. Mais c'est bien ainsi qu'on s'imaginait le bush et la savane africaine. Il était bien sûr interdit de quitter les véhicules, sauf à des endroits bien identifiés. Ce fut le cas pour le casse-croûte du matin, sur un promontoire en hauteur permettent une jolie vue à 360°, ainsi que pour le repas de midi, sous forme de pique-nique. Mais chaque fois, des rangers armés surveillaient les alentours ... on se sait jamais !
Le soir venu, lorsque nous regagnons la porte Numbi, Suzanna est très fière de nous avoir fait voir les "big five". Les quatre véhicules se rejoignent et tous discutent de ce qu'ils ont vu ... ou pas vu (tous n'ont pas pu voir le léopard par exemple). En tous cas, tout le monde est super content de ce safari qui a permis de voir une grande variété d'animaux qu'on ne connaissait qu'au zoo. Et on se prend vite au jeu de scruter le brousse ou la savane pour les débusquer. Ce n'est pas si évident que ça car les animaux se confondent souvent avec les herbes et les arbres. Et encore, là nous étions au printemps austral, la végétation n'était pas encore trop luxuriante...
Bien sûr, on aurait souvent aimé voir les animaux de plus près, en entier, sans qu'ils soient à moitié cachés par les feuillages ! Mais parfois on est surpris aussi de la manière dont les animaux s'accommodent des hommes, par exemple lorsqu'ils traversent tranquillement la route devant un véhicule, ou lorsqu'ils font la sieste au bord de la piste.
Bon, là nous avons fait un safari d'une journée seulement en restant dans le sud de ce parc immense (à titre de comparaison, il est grand comme deux fois et demie l'Alsace). Dans l'idéal, il faudrait y consacrer plusieurs jours, le traverser, passer la nuit dans les camps à l'intérieur du parc, pouvoir observer les animaux à l'aube ou au crépuscule, où ils sont plus actifs et où la lumière sublime les photos, pouvoir randonner à pied ... Mais voilà, cela suppose plus de temps, ou carrément un voyage dédié.
Les magnifiques paysages du Parc Kruger
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Le Parc National Kruger (PNK)
Sans doute le parc animalier le plus connu au monde, le Parc National Kruger tient son nom de Paul Kruger qui était fin du 19ème siècle président de la République du Transval. Soucieux des menaces sur la vie animale du fait du braconnage pour commercer avec les peaux et l'ivoire, il a créé en 1898 la réserve animalière du Sabie. En 1902, sous l'impulsion de James Stevenson-Hamilton, alors premier gardien officiel de la vie sauvage en Afrique du Sud, la réserve devient parc national et James est nommé "skukuza" (celui qui nettoie) grâce à ses succès contre les braconniers. En 1926, plusieurs réserves furent rassemblées pour donner le Parc National du Kruger, en l'honneur de Paul Kruger, qui a beaucoup oeuvré pour la protection de la vie sauvage en Afrique du Sud. Et en 1926, le parc est ouvert au public.
Les réserves privées qui existaient en son sein ont été intégrées au parc, sans barrières de manière que les animaux puissent migrer librement sur tout le territoire, et il est également acollé au parc national du Limpopo au Mozambique. Très grand, environ 350 km le long sur 60 de large, le Kruger possède 147 espèces de mammifères, 507 espèces d'oiseaux, 114 espèces de reptiles, 49 espèces de poissons, 34 espèces amphibiennes, 227 espèces de papillons et 336 espèces d'arbres. C'est dire la diversité ! Il est sillonné de quelques routes goudronnées, mais également d'innombrables pistes qui permettent de s'enfoncer dans le bush. A l'intérieur du parc, on trouve plusieurs camps de brousse ou lodges permettant d'être au plus roche de la vie animale.
Le village culturel Shangana
Après le safari au Kruger, la journée déjà bien remplie n'est pas finie : nous allons à Hazyview pour un dîner africain au village culturel de Shangana. Sorte d'écomusée du mode de vie de shangaan, une tribu du peuple Tsonga (rien à voir avec un tennisman amateur de barres chocolatées), le village est constitué de quelques cases traditionnelles, d'enclos d'élevage, de cultures ... Même si on y voit du monde (des femmes et des enfants surtout), il semble plus "animé" que "habité" ... et dispose bien sûr d'un petit marché artisanal.
Peu importe, cela permet d'expliquer l'histoire et le quotidien de la population. Il y a notamment le chef de la tribu (aujourd'hui, c'était d'ailleurs son frère qui était de service ...) qui a droit à plusieurs femmes, chacune disposant d'une case. Et il y a tout un cérémonial autour de ce chef, qu'il faut saluer, écouter et demander l'autorisation avant de faire quoi que ce soit. On nous présente aussi la sangoma, la guérisseuse qui fait les diagnostic en lisant dans des osselets et soigne avec des plantes médicinales. Elle joue un important rôle social chez ce peuple, dont elle soigne les maux du corps mais aussi de l'esprit. Elle pratique aussi la divination.
On nous parle de l'alimentation et nous fait goûter des grosses chenilles et des insectes frits (tous n'ont pas osé, pourtant ça se mange sans difficulté si on fait abstraction de l'image de la bestiole vivante .... mais on n'a pas non plus devant les yeux une vache lorsqu'on mange un steack, non ? Thyto rigole, lui qui a passé sa jeunesse au Congo à manger ces aliments ... vitaminés ! Le dîner se passe dans des cases, nous sommes assis en rond autour de grandes marmites, où chacun pioche à tour de rôle. Sympa et même plutôt bon.
Le village culturel Shangana
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Mais le clou de la soirée restera le spectacle de danses et chants traditionnels donné sur la place du village par une troupe d'une bonne trentaine de jeunes gens et jeunes filles. Autant j'avais moyennement aimé les spectacles un peu artificiels lors des dîners boma dans les lodges, autant là le spectacle était de qualité, et pendant plus d'une heure, ces garçons et filles se sont donnés à fond, ils ne faisaient pas semblant !
Même si on n'a bien sûr pas tout compris, ces danses racontaient toute une histoire de ce peuple. On peut citer la chanson populaire shosholoza, mot zoulou qui signifie "aller de l'avant", et qui rappelle aussi le bruit des locomotives à vapeur. Les artistes (car ils le sont) ont vraiment de belles voix et les garçons habillés de jambières en peaux sont époustouflants d'agilité. Et que dire du jeune qui frappait tellement sur son tambour qu'il était quasiment en transe (en tous cas, en transpiration, il l'était : il ruisselait littéralement de sueur). Un autre jouait d'un drôle d'instrument, un tambour à travers lequel il faisait coulisser un bâton ce qui produisait une curieuse sonorité sourde et lancinante en frottant sur la peau.
Oui, une belle soirée. Il est temps de prendre congé du chef (enfin ... son remplaçant), en le saluant dignement et en posant avec lui pour la photo, puis de repartir vers notre lodge.
Danses et chans traditionnels au village Shangana
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Hôtel : Greenway Woods Resort (White River) - voir