top of page
Afrique du Sud - marché africain à Cape Town

Afrique du Sud

( octobre  2015)
Cape Town - quartier malais Bo Kaap
Cape Town

Notre séjour en Afrique du Sud débute par sa partie la  plus australe, à Cape Town, où nous passons 3 nuits.

 

La présente page relate la visite de la ville du Cap proprement dite : un (rapide) tour du centre de la ville en bus, une escapade au quartier malais et ses maisons colorées, le Victoria & Alfred Waterfront (à la nuit tombée uniquement), le marché africain de Green-market Square, Long Street ...

 

Sans oublier  la visite d'une fabrique de diamants qui a fait briller les yeux des filles, et un très plaisant dîner avec spectacle de danses et chants africains. 

drapeau sud-africain

Quartier Malais  Bo Kaap

​​Rendez-vous était fixé ce lundi après-midi sous la verrière de la gare de Strasbourg, pour prendre le TGV direction Charles De Gaulle. Le changement à Marne La Vallée nous a coûté un peu de temps (des malandrins avaient volé des câbles ...), mais nous arrivons dans les temps à l'aéroport. L'enregistrement est laborieux, notre voyage combinant un vol international et domestique ne permettait pas l'utilisation des bornes, d'où passage dans la cohue de l'enregistrement  au guichet. Départ à 23h30 pour un vol sans histoire sur un Airbus A380 (toujours aussi confortable) d'Air France vers Johannesbourg. En effet, à cette période de l'année, il n'y a plus de vol direct vers Cape Town et une escale s'impose à l'aéroport Oliver Reginald Tambo de Johannesbourg.

 

C'est reparti  vers Le Cap (le nom français de Cape Town) et la phase d'atterrissage donne une bonne vision de la ville, coincée entre l'océan et l'imposante Table Mountain, avec les immeubles (pas très hauts) du centre ville et les baraques des Cape Flats, les township locaux. C'est finalement en milieu d'après-midi que nous sommes accueillis à Cape Town par Rachel, une belle femme noire  qui  sera notre guide pour la partie sud du voyage.

 

Un tour en ville - le quartier malais

Cape Town et le quartier malais de Bo Kaap

placez le curseur sur l'image pour voir la légende

​​Nous commençons par un classique tour de la ville en bus, notamment son centre, City Bowl. Rachel commence à nous parler de l'Afrique du Sud, ce qu'elle est aujourd'hui en éclairant le commentaire par le passé historique. Le centre ville fait très occidental.

 

Un petit arrêt Castle Good Hope, le fort de Bonne Espérance. Cette construction en forme d'étoile a été bâtie au 17ème siècle par la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales pour se protéger des Anglais. Un premier aperçu du rôle des Hollandais et des Anglais dans cette région du monde ... Nous passons devant la statue de Bartolomeo Dias, "découvreur" portugais du Cap de Bonne Espérance, puis avons un aperçu de l'Hôtel de Ville.   

​Pour continuer, une petite visite du quartier malais de Bo Kaap, dont les maisons aux toits en terrasse se caractérisent par leurs couleurs vives très chamarrées. Elles étaient habitées par les descendants des esclaves indiens et indonésiens que les hollandais ont fait venir pour servir de main d'oeuvre. Dans ce quatier musulman qui marque le début des pentes de Signal Hill, la population est classée "coloured", c'est à  dire métissée. 

 

Puis c'est l'heure de nous installer à l'hôtel. Même s'il n'y a aucun décalage horaire avec la France, les 24 heures de voyage commencent à se faire sentir ! Un bon petit cocktail au bar, où le barman s'est vite trouvé débordé par la demande, puis dîner au restaurant de l'hôtel, très bon d'ailleurs.

Jewel Africa

Fabrique de diamants  

placez le curseur sur l'image pour voir la légende

Nous sommes maintenant le lendemain soir, et finissons la journée dans la péninsule du Cap de Bonne Espérance par la visite d'une fabrique de diamants (et de la boutique associée bien sûr), Jewel Africa. Le programme de la journée ayant été peu chamboulé pour s'adater à la météo, nous arrivons trop tard pour voir les tailleurs de pierres précieuses à l'oeuvre. Mais la boutique est restée ouverte. Rachel est très fière de nous présenter sa fille qui nous accueille.

 

Elle nous explique devant les présentoirs de diamants leurs différentes caractéristiques et ce qui fait leur valeur. Il y a bien sûr le poids, exprimé  en carats (1 carat = 0,20 g), mais aussi la pureté, c'est dire l'absence d'inclusions (un diamant est considéré comme pur au meilleur niveau si on ne voit pas de défaut avec un grossissement x 10), la couleur, depuis le blanc (incolore) jusqu'au jaune ou rose (la couleur est exprimée sur une échelle de D à Z, les diamants étant "blancs" de D jusqu'à I), et la taille, qui va donner son éclat à la pierre (sa qualité dépend des proportions, de la symétrie, du fini ...)    

L'afrique du Sud est un grand producteur de diamants, issus de mines ayant fait la fortune de compagnies comme De Beers, qui a tenu une situation quasi-monipolistique sous la présidence de Cecil Rhodes. Outre les diamants, Jewel Africa traite aussi la tanzanite, une pierre de teinte bleue à violette, découverte en Tanzanie dans les années 60. La fille de Rachel n'est pas seulement bonne pédagogue, elle sait aussi y faire au plan commercial puisque quelques uns du groupe cèdent à la tentation d'acheter un bijou ...

Djembé et danses africaines sur le Waterfront

Au soir du 3ème jour, que nous avons passé dans le vignoble, nous nous rendons sur Victoria & Alfred Waterfront pour dîner. Ce quartier des docks est un des lieux branchés de Cape Town. L'activité du port, les boutiques des galeries commerciales du wharf et surtout les nombreux restaurants attirent les touristes et la classe aisée du Cap, peu importe sa couleur. Face au port, sur Nobel Square, sont rassemblées les statues en bronze grandeur nature des sud-africains prix Nobel de la paix : Albert John Luthuli (1960), Desmont Tutu (1984), Frederik De Klerk et Nelson Mandela (1993). 

 

Nous n'aurons hélas vu le Waterfront que de nuit (pour y manger au restaurant) et n'avons pas eu l'occasion d'y déambuler. 

Danses africaines 

placez le curseur sur l'image pour voir la légende

Nous dînons au Gold Restaurant, spécialisé en cuisine africaine et qui offre des spectacles de danses et de chants ... africains aussi. Mais en apéritif, nous allons prendre une leçon de djembe. Il s'agit d'un instrument à percussion typiquement africain en bois, évasé vers le haut et vers le bas, sur lequel est tendue une peau de chèvre ou d'antilope, et dont on tire les sons en y frappant à mains nues.

 

Deux musiciens nous font une démo, puis c'est à nous !  Au début c'est simple : juste  deux coups ... puis on passe à trois (jusque là ça va tout le monde y arrive), puis on enchaine des coups rapprochés, des coups plus espacés, le tout selon les signes de l'un des musiciens. Et ça devient très vite compliqué de respecter le rythme et notre petit groupe génère une joyeuse cacophonie, le tout dans un grand fou rire !

C'est ensuite l'heure du dîner dans une des salles du (grand) restaurant, pendant lequel une troupe propose un très plaisant spectacle de musique, chants et danses africaines. Tant pour la musique que les plats, le restaurant se veut représentatif de l'ensemble du continent noir africain, pas uniquement de l'Afrique du Sud. Le rythme effréné, les voix chaudes et puissantes séduisent le nombreux public, très cosmopolite, entre les touristes et la jeunesse locale, mélange de blancs, noirs et coloured.

Greenmarket Square

Au matin du quatrième (et dernier) jour dans la région de Cape Town, nous avons l'occasion de flâner un peu en ville avant d'aller à l'aéroport pour rejoindre Durban. Nous nous rendons sur Greenmarket Square, où se tient un grand "marché africain". On y trouve toutes sortes d'objets d'artisanat africain : tissus, statuettes, sculptures d'animaux, bijoux, vêtements traditionnels ...

 

On craque pour quelques bricoles, puis on s'évade un peu du côté de Long Street, où les bâtiments ont conservé leur architecture tantôt victorienne, tantôt hollandaise avec les typiques façades à pignons et des colonnades supportant des balcons.

 

On revient vers Greenmarket Square par Church Street où se tient un petit marché aux puces ... les vendeurs ont à peu près l'âge des objets exposés ! Dans la même rue, un curieux café avec des volets rouge vif et des murs en ardoise où les clients (ou les passants ?) laissent quelques mot écrits à la craie. 

Greenmarket Square 

placez le curseur sur l'image pour voir la légende

Cape Town

 

Cape Town, Le Cap en français a été  fondée en 1652, et baptisée ainsi à cause de sa proximité avec le Cap de Bonne-Espérance . Ville la plus australe du continent africain, elle est aussi appelée aussi la « ville mère ».

 

Si à l’origine du Cap on trouve les hollandais de la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales, la ville passe sous contrôle britannique au début du 19ème siècle. Elle devient en 1910 la capitale législative de la toute nouvelle Union d’Afrique du Sud, état désormais indépendant. Elle est restée la capitale parlemen-taire de l’Afrique du Sud, dont Pretoria est la capitale administra-tive et Bloemfontein la capitale judiciaire, alors que Johannes-bourg est la capitale économique.

Cape Town vu du haut de Table Mountain

Cape Town, vu du haut de Table Mountain

La ville du Cap est très étendue, car au-delà du centre historique de City Bowl abrité sous l’imposante Table Mountain et donnant sur l’océan Atlantique, elle compte des banlieues tentaculaires, notamment vers le sud où les Cape Flats, town ship géant, s’étendent jusqu’à False Bay sur l’Océan Indien, mais aussi les villages de la péninsule de plus en plus recherchés par la classe aisée.

Table Mountain vue depuis l'hôtel

Notre hôtel : Sun Square Cape Town

 

Restaurant soir 1 : Zepi (Sun Square Cape Town)  

 

Restaurant soir 2 : Hildebrand (sur Waterfront) 

 

Restaurant soir 3 : Gold Restaurant (sur Waterfront) -  voir

Table Mountain, vue depuis notre hôtel

bottom of page