Vietnam
( mars 2012)
J 14
Un rémouleur qui craint le soleil : casque intégral sous un chapeau conique ... sans compter le parapluie ! (1/6)
Cordonnier de rue (2/6)
Mélange de modes de locomotion : voiture, mobylette, vélo surchargé (6/6)
Un rémouleur qui craint le soleil : casque intégral sous un chapeau conique ... sans compter le parapluie ! (1/6)
Saigon
Pour cette fin de voyage, nous passons la journée à Saigon, avec un programme léger.
Nous visitons le Palais de la Réunification, pas vraiment beau en soi, mais chargé de symboles et transformé en musée qui nous ramène dans les années 70, dans une ambiance assez soviétique.
Et on flâne, dans le marché couvert de Ben Thanh et les ruelles alentour, puis dans le centre administratif de Saigon.
En milieu d'après-midi, c'est déjà le départ pour l'aéroport et un (long) vol retour avec une escale à Hong Kong.
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Aujourd'hui, c'est notre dernière journée au Vietnam. Nous la passons à Saigon, en la partageant entre visites et temps libre.
Ce matin, nous voyons Hien arriver tout sourire au guidon de son scooter. Eh oui, comme la grande majorité des vietnamiens, il a aussi sa mobylette ! Quelques mots à propos de notre guide. Si lors des premiers jours à Hanoï, il s'est présenté sous un jour plutôt bourru, voire parfois autoritaire, et même cassant avec ses compatriotes quand ça n'allait pas comme il voulait, Hien s'est adouci et ouvert au fur et à mesure de notre progression vers le sud. Déjà à Hoi An, il s'est montré plus détendu, jusqu'à devenir presque sympathique à Saigon. En fait, Hien, qui a vécu une partie de sa jeunesse en France, est originaire du sud et a eu quelques démêlés avec les autorités du nord et a même été emprisonné. Ce qui explique sans doute sa méfiance et sa froideur dans le nord du pays.
Nous partons visiter la Palais de la Réunification. Comme il n'est pas loin de l'hôtel, nous nous y rendons à pied.
ncPlanté au milieu d'une vaste pelouse, le palais, un gros parallé-lépidède en béton, offre un aspect très stalinien. A l'origine, les français avaient construit un palais pour le roi du Cambodge, Norodom. Après avoir servi au gouverneur de la Cochinchine du temps de la présence française, il devient le Palais de l'Indé-pendance pour le Sud-Vietnam après la défaite française de 1954. Bombardé en 1962 par des avions sud-vietnamiens pour déloger un président mal-aimé, il a du être détruit pour être reconstruit tel qu'on le voit aujourd'hui. Le 30 avril 1975, lors de la chute de Saigon, le drapeau vietcong est hissé sur l'édifice, qui devient la Palais de la Réunification.
Depuis, il est devenu un musée, même s'il est encore utilisé pour des rencontres diplomatiques. Il reste cependant chargé de symboles, comme en témoignent les nombreuses classes d'enfants qui le visitent, et même des étudiants auxquels on fait des présentations (propagande ?) dans des salles de conférence.
dont la mère d MArgurite DurasncPalais de la Réunification (1/11)
Palais de la Réunification, un but pour de nombreuses sorties de classe (2/11)
Palais de la Réunification, installations militaires au sous-sol (11/11)
Palais de la Réunification (1/11)
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A l'intérieur, tout semble figé à 40 ans en arrière, avec une image globale qui fait très soviétique et un style très carré caractéristique des années 60. Le bureau présidentiel, avec un bon vieux téléphone à cadran ... rose (auraient-ils inventé le téléphone rose avant notre minitel ? ), les salles de réception, les salles pour les banquets, les plafonds très hauts avec des lustres énormes, des tableaux gigantesques ... Une exposition des cadeaux reçus par les présidents sudvietnamiens (pas mal d'objet africains ... dont des pattes d'éléphant évidées !) Le sous-sol est une sorte de bunker qui servait de salle de commandement ... on se croirait dans un film d'espionnage de ma jeunesse ! Tout est gris, des matériels de transmission et d'écoute aux bureaux et fauteuils à roulette.
Marché de Ben Thanh, marchand de tissus (1/7)
Marché de Ben Thanh, marchand de tissus (2/7)
Marché de Ben Thanh, étal de fruits locaux (7/7)
Marché de Ben Thanh, marchand de tissus (1/7)
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Ensuite, c'est quartier libre pour le reste de la matinée. Nous en profitons pour retourner au marché de Ben Thanh.
L'ambiance est très différente du marché de gros de Binh Tay à Cholon : les saigonnais viennent faire leurs courses dans cette immense halle, où on trouve des produits alimentaires de toutes sortes mais aussi de l'habillement, des produits de décoration, des souvenirs ... Ambiance détendue et paisible, même si plus d'une fois, des policiers nous recommandent d'attacher les appareils photos avec la dragonne. Il y a pas mal de touristes, et comme dans tous les pays du monde, il doit y avoir des malandrins pour en profiter.
Nous flânons dans les rues alentours, très commerçantes. Sur les trottoirs s'exercent nombre de petits métiers. Bien sûr des cuisines de rue, où à n'importe quelle heure les vietnamiens viennent se restaurer assis sur de petits tabourets en plastique.
dont la mère d MArgurite DurasncDes cireurs de chaussures, des cordonniers aussi, qui réparent tout, de la chaussure de cuir à la basket en passant par la tong. Plus loin un rémouleur qui craint visiblement le soleil : il porte un casque intégral sous un chapeau conique (!) et s'abrite sous un parapluie ...
Après déjeuner, nous nous promenons encore un peu au centre de la ville, où on remarque pas mal de maisons coloniales, bien entretenues ou rénovées. Nous passons devant l'opéra de Saigon, bâti en 1900, avec une façade qui est une réplique du Petit Palais de Paris. Juste à côté, l'Hôtel Continental, construit en 1880. Plus loin, l'Hôtel de Ville, lui aussi typique de l'architecture coloniale.
Pour finir, nous tuons le temps dans une espèce de centre com-mercial, où les boutiques vendent les mêmes marques que partout ailleurs dans le monde.
Voilà, il est 15 heures, il est temps de prendre notre bus qui va nous emmener à l'aéroport, où nous dépensons les quelques dizaines de milliers de dongs qui nous restent. Ca suffit juste pour quelques bières ... A 18 heures, nous décollons pour Hong Kong. Après une attente un peu fastidieuse à arpenter la zone de transit, décollage pour Francfort. Retour sur terre, fin du voyage !
dont la mère d MArgurite DurasncL'opéra de Saigon (1/4)
L'hôtel de ville de Saigon (2/4)
Fleur de lotus ... pour sa beauté (4/4)
L'opéra de Saigon (1/4)
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