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La plage de Varadero

Cuba

​( novembre 2019)
Une plage entre Varadero et La Havane
Varadero

C'est par un séjour balnéaire à Varadero que nous achevons notre voyage, pour finir en douceur et bien profiter du climat idéal en cette fin novembre.

Et on s'est fait plaisir avec la superbe plage de sable blanc et les installations de l'hôtel cinq étoiles "all inclusive". Très joli, mais en ce qui nous concerne avec un sérieux bémol pour la qualité des chambres qui nous ont été proposées et du restaurant en formule buffet.

Mais bon, on flemmarde au soleil entre deux trempettes dans la mer ... et on relativise vite. 

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Une plage entre Varadero et La Havane

Séjour balnéaire à Varadero

​​Nous terminons notre voyage à Cuba par un séjour balnéaire de deux jours et demi à Varadero, une immense station balnéaire située sur la péninsule Hicacos sur la côte nord. Paradis des séjours all inclusive, ses nombreux hôtels attirent surtout une clientèle nord-américaine et russe. Vu les affinités qui existaient entre Cuba et le bloc de l'est, on s'étonnait de ne pas entendre davantage de langues slaves à La Havane ou ailleurs : ne cherchez pas, les russes sont tous ici, à Varadero ! Pour la petite histoire, c'est le magnat de la chimie et milliardaire américain Dupont de Nemours qui a lancé Varadero dans les années 30.

Nous étions logés au Melia Peninsula, un des plus éloignés sur la presqu'île. Hôtel 5 étoiles, s'il vous plaît. Oui  ... mais ! Nous attendions beaucoup de ce final, et notre déception fut grande quant aux chambres qui nous ont été attribuées. Elles présentaient toutes de nombreux défauts  et méritaient vraiment une rénovation  ... indigne d'un 5*, même aux normes locales. Quant au restaurant buffet ... un réfectoire de lycée, bruyant, pas très propre, avec des plats de qualité médiocre.   

Sinon ... le reste de l'hôtel, il faut le reconnaître, est très beau : les chambres organisées en de pimpants petits immeubles d'une dizaine de logements (pas un gros bloc de béton comme d'autres hôtels) disséminés dans un grand jardin parfaitement entretenu, de très belles piscines, mais aussi des restaurants "thématiques" qui sans être gastronomiques étaient corrects et surtout à taille humaine. Quant à la plage de sable blanc, rien à dire, elle est très belle ... et l'eau à bonne température.

 

Ce qui fait qu'on a passé un séjour sommes toutes très agréable, entre baignade en mer, promenade le long de la plage (elle est très longue et on peut faire des kilomètres), trempette dans la piscine, et bien sûr apéros et digestifs ... puisque qu'ils dont déjà payés. Ce qu'ont bien compris les russes, souvent bien allumés ! La dernière nuit, le couple au-dessus de nous a passé la nuit à chanter à tue-tête sur la balcon entre deux engueulades ... en russe guttural, da !

 

Un matin, nous avons pris le bus à impériale qui fait le tour des hôtels pour nous rendre au centre de Varadero (enfin centre ... il faut le dire vite !). On passe à la Casa del Ron pour acheter l'une ou l'autre bouteille. Au passage, on a pu avoir un aperçu des autres hôtels de la presqu'île... c'est quand même le nôtre qui nous a semblé le plus chouette !

 

Une anecdote : un membre du groupe s'était blessé à un orteil lors de la rando dans la Sierra Escambray et ça s'est infecté. Heureusement, l'hôtel dispose d'un médecin. Consultation gratuite ... mais 250 CUC, soit autant d'euros, pour les médicaments ! Typique de Cuba : les soins médicaux sont gratuits, mais les médicaments introuvables , sauf dans les pharmacies "internationales" où ils sont hors de prix ... 

Séjour balnéaire à Varadero

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De Varadero à La Havane

​​Le séjour s'achève ... on libère les chambres mais on profite encore de la matinée pour aller à la plage et se baigner, puis déjeuner une dernière fois au resto en plein air derrière la plage. Etonnant qu'il ne soit pas plus bondé ...

Il est 14h30, le bus vient nous prendre pour nous emmener à l'aéroport. La route longe de plus ou moins près la côte et on entrevoit ici ou la mer ou un petit village côtier à travers la végétation. Un petit arrêt au pont de Bacunayagua. Il franchit la vallée de Yumuri et c'est le plus haut de Cuba. C'est un peu une attraction sur cette route, beaucoup de gens s'arrêtent, il y a café et une plateforme permettant d'embrasser le vallée. Evidemment pas mal de vieilles américaines (rutilantes !) qui véhiculent des touristes.

 

Voilà, on arrive à l'aéroport José Marti de La Havane, on fait nos adieux au sympathique Yuset. J'en profite pour poster mes quelques cartes postales car à l'hôtel ils m'ont dit que c'est bien plus rapide à l'aéroport ... mauvais calcul : elles ne sont jamais arrivées !

 

Un vol de nuit sans histoire nous ramène à CDG Paris où on a un peu d'attente avant de prendre le TGV ... heureusement c'était trois jours avant le début de la longue grève ! Fait frisquet sur le parvis de la gare, on regrette déjà le délicieux climat cubain ...

Entre Varadero et La Havane

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Fidel Castro

 

Impossible de ne pas parler de Fidel Castro après un voyage à Cuba !

Né en 1926, il a été l’un des principaux artisans de la révolution cubaine qui l’a porté au pouvoir le 1er janvier 1959. Il restera aux commandes de Cuba pendant 49 ans !  

Dès 1953, il commence à organiser la lutte armée contre le dictateur Batista. Emprisonnée puis libéré, il  se réfugie au Mexique avec son frère Raul. Il y rencontre Ernesto Guevara, le futur Che, et fonde le mouvement du 26 juillet. En 1956, il rentre à Cuba avec ses compagnons sur le Granma. Mais l‘accueil est sanglant et il doit se réfugier avec les survivants dans la Sierra Maestra. De là il va organiser des actions de guérilla contre l’armée de Batista. Fin décembre 1958, après la bataille de Santa Clara, les révolutionnaires menés par le Che filent à la Havane. Batista fuit le pays et Fidel prend le pouvoir.

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Très vite, les Etats-Unis, qui ont commencé par le reconnaître, se rendent compte que sa vaste politique de nationalisation va à l’encontre de leurs intérêts : il faut le renverser. Cela amènera le célèbre épisode de la Baie des Cochons, qui tourne à la farce pour les Etats-Unis sur un fond de crise diplomatique majeure, rappelons-nous de la « crise des missiles ». En effet, Fidel, se ralliant au parti communiste cubain, s’est clairement rapproché de l’URSS. De nationaliste au départ, sa vision politique est devenue marxiste-léniniste, aiguillonné par l’idéologue Che Guevara. Cuba interviendra d’ailleurs pour soutenir des guerillas dans plusieurs pays du monde, comme en Angola.

Fidel a, pendant son « règne », profondément transformé le pays. Au plan économique il a poussé au développement agricole de Cuba et nationalisé à tour de bras, pendant que le Che cherchait à développer une industrie lourde sur la modèle soviétique. Au plan social, Fidel avait deux priorités : l’éducation et la santé, qu’il a rendues totalement gratuites. Et de fait l’alphabétisation a fortement progressé de même que l’état de santé des Cubains : Cuba est réputé pour ses médecins, qui étaient devenu un produit d’exportation ! Il a aussi mis en place le carnet d’alimentation pour permettre à tous d’avoir accès aux produits de base.

Pour autant, Cuba est resté un pays pauvre, avec un niveau de revenu moyen très faible. C’est l’état qui rémunère la majorité des Cubains. Le tourisme, la principale source de revenus du pays, est aux mains des Forces Armées et la plupart des restaurants, hôtels, magasins, compagnies de transport sont « d’état ». L’embargo américain a longtemps fortement pénalisé  le développement cubain et la déliquescence de l’URSS n’a pas arrangé les choses …  

Figure révolutionnaire pour le monde entier, Fidel est mort en 2016 à l’âge de 90 ans, mais son aura reste très vive chez les Cubains.

Notre hôtel : Melia Peninsula (Varadero) - voir

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