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Débarquement de la Baie des Cochons

Cuba

​( novembre 2019)
Dans la campagne vers Cienfuegos
Cienfuegos

Nous sommes maintenant sur la côte sud de Cuba, au centre de l'île. 

Nous nous rendons à la Baie des Cochons, théâtre d'une bataille célèbre dans l'histoire de Cuba, où nous visitons le musée Giron.

 

Puis nous arrivons à Cienfuegos pour déjeuner à l'excentrique Palacio del Vallé, avant de visiter le centre historique de Cienfuegos, classé au patrimoine de l'Unesco.

 

Après l'effervescence de La Havane, ça fait jolie et paisible petite ville de campagne ...

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Charrette tirée par un cheval, un moyen de transport encore fréquent

​​Nous quittons La Havane pour nous diriger vers le sud-est et la côte Caraïbe. Nous roulons sur l'autopista et entrons dans la province de Matanzas, une région rurale où les paysages sont bien verts mais toujours aussi plats. Pour la pause, nous faisons un arrêt à la Finca Fiesta Campesina, un joli petit parc très végétal avec des palmiers royaux, pas mal d'animaux, de petits espaces où boire en toute tranquillité un café voire un mojito ou daïquiri (on commence l'apéro tôt à Cuba ...). Un gars porte sur son bras un petit crocodile cubain (avec une muselière quand même) et je peux le photographier sans payer ... je rêve ! Très paisible comme endroit et pour une fois on repart à regret.   

 

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Crocodile cubain

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Pressoir à canne à sucre

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Palmier royal

Playa Girón, la Baie des Cochons
Cuba - Baie des Cochons

Une jolie plage le long de Baie des Cochons (1/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, un avion utilisé lors de la bataille (2/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, un avion utilisé lors de la bataille (3/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, un char utilisé lors de la bataille (4/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, batterie anti-aérienne (5/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, à mort les américains ! (6/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, Fidel Castro ... vibe Cuba libre ! (7/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (8/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, la bande de révolutionnaires : Fidel Castro, Raul Castro, Che Guevarra, Camillo Cienfuegos (9/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (10/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron, un avion américain (aux couleurs cubaines !) abattu (11/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (12/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (13/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (14/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (15/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (16/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (17/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (18/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (19/20)

Cuba - Baie des Cochons

Musée de Giron (20/20)

Baie des Cochons - musée de Giron

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​​Nous quittons l'autopista pour descendre plein sud vers Playa Largo, une petite station balnéaire prisée des cubains tout au bout de la Baie des Cochons. Oui, la fameuse Baie des Cochons du débarquement raté visant à renverser Fidel Castro. Nous longeons la baie jusqu'à arriver à Playa Girón, où nous allons visiter le Musée Girón dédié à l'histoire de cette "bataille". Dès l'entrée de la ville, un panneau annonce fièrement : "Girón- primera derotta del imperialismo yanqui en america latina" ... facile à traduire : la première déroute de l'impérialisme yankee en amérique latine ! 

Devant le musée, on peut voir des chars et un avion utilisés pendant la bataille. Quant au musée lui-même, s'il n'est pas très grand (deux salles) il renferme une belle collection d'objets, d'effets personnels des victimes et surtout de photos en noir et blanc qui expliquent bien les stratégies utilisées ... vues sous l'angle cubain et la rhétorique castriste. Les images nous replongent dans l'ambiance de l'époque. Intéressant ! Ceci-dit, dans notre imagination, Baie des Cochons était synonyme de plage de débarquement, comme en Normandie quoi ... et là on n'a pas vu le moindre bout de plage !

L'histoire de la Baie des Cochons

 

Petit rappel du contexte. Le 1er janvier 1959, Fidel Castro s’empare du pouvoir au détriment du dictateur Batista, soutenu par les américains mais de plus en plus mollement vue son impopularité. Les américains ont d’ailleurs dans un premier temps validé le nouveau régime qu’ils pensaient pouvoir maîtriser, moyennant un peu d’aide financière. Car Cuba est alors sous une forte dépendance des Etats-Unis en vertu de la « doctrine Monroe ».  

 

Celle-ci a été édictée en 1823 par le président du même nom pour éviter toute ingérence  européenne dans les affaires américaines, les américains ayant été marqué par les époques de colonisation espagnole, anglaise … La doctrine Monroe a pour but de défendre les intérêts des Etats-Unis dans tous les pays latino-américains "de la Terre de Feu à l’Alaska" , quitte à recourir à l’interventionnisme si nécessaire !

Mais très rapidement, Fidel entreprend de vastes réformes agraires au détriment des grands propriétaires et lance une vague de nationalisations. Tout cela va à l’encontre des intérêts américains. De plus, Fidel se rapproche de l’URSS, ennemi juré des Etats-Unis dans la guerre froide qui sévit en ces temps là.

Musée de Giron

Richard Nixon, alors vice-président, conclut rapidement qu’il faut renverser ce régime révolutionnaire. Pour cela, les Etats–Unis vont favoriser l’émergence d’une contre-révolution, en armant et entraînant des exilés cubains. Le président Eisenhower vote un budget pour financer cette guérilla, mais en veillant à ce que les Etats-Unis n’apparaissent pas officiellement dans le conflit : ça doit rester un problème interne à Cuba ! C’est donc la CIA qui se charge des plans.

C’est ainsi que naît l’idée d’un débarquement d’opposants cubains, appuyés par des bombardements pour neutraliser les moyens de défense de Fidel. Prévu dans un premier temps à Trinidad, le site finalement retenu sera Zapata dans la fameuse Baie des Cochons.

Et le 15 avril 1961, avec l’accord de J.F. Kennedy, huit bombardiers B26, peints aux couleurs cubaines pour faire diversion, s’envolent du Nicaragua pour aller bombarder les bases militaires de La Havane et Santiago. Bon nombre d’appareils cubains sont détruits. Mais Fidel, avait semble-t-il été informé et, s’attendant à une attaque, il avait caché des avions ! Et dès le bombardement, il déploie ses forces militaires et le commandement qui va bien sur l’île.

Le 17 avril, en pleine nuit, commence le débarquement de 1.400  contre-révolutionnaires à  Playa Largo et Playa Giron. Au large, les navires américains suivent l’opération de loin. Mais très vite les miliciens castristes les repèrent et alertent Fidel. Celui-ci bloque immédiatement les routes et 900 soldats se ruent vers la plage, épaulés par les avions et les chars que Fidel avait soustraits aux bombardements.

Les attaquants sont refoulés sur la plage, où ils résistent. Les cubains coulent des navires américains … où se trouvaient les stocks de munition. Finalement, après moult hésitations, les Etats-Unis envoient un nouveau soutien aérien, mais les contre-révolutionnaires tirent sur les avions … peints avec le drapeau cubain ! Entre-temps, une rude bataille diplomatique s’engage entre les Etats –Unis et l’URSS, ces derniers menaçant d’intervenir. Les Etats-Unis nient toute implication…

Le 19 avril, à court de munitions, les contre-révolutionnaires se rendent … fin du débarquement. Une défaite cuisante pour les américains d’autant que la nationalité des pilotes abattus désigne clairement les Etats-Unis comme l’agresseur !

Une attaque mal préparée, une organisation teintée d’amateurisme, une sous-estimation évidente des capacités cubaines, les tergiversations politiques pour ne pas apparaître publiquement dans le conflit … autant de facteurs qui ont conduit à cet échec. Echec oui, mais pour les américains, car pour Fidel Castro c’est le début d’une longue histoire d’amour avec le peuple cubain.

Détail amusant qui résume la vision imprégnée dans l'esprit des cubains : notre guide Yuset parle toujours de "triomphe de la révolution" et des "bandits" en parlant des contre-révolutionnaires !

A travers la campagne du Matanzas

La route entre Playa Giron et Cienfuegos donne un bon aperçu de la campagne cubaine, avec ses petits villages où le cheval attelé à une charrette reste un moyen de transport très fréquent. On voit aussi pas mal d'anciennes américaines, mais moins pimpantes qu'à la Havane :  ce ne sont pas des taxis, mais la voiture de tous les jours des paysans. On a vraiment envie de s'arrêter quelques instants dans ces villages ou bourgs pour s'immerger dans le quotidien du Cuba rural. Mais hélas ... le bus poursuit sa route  et on n'aura que quelques photos volées et tremblées à travers les vitres fumées ...

Cuba - Matanzas

Campagne cubaine à Matanzas, le cheval attaché à une charrette est un moyen de transport très usité (1/4)

Cuba - Matanzas

Campagne cubaine à Matanzas, dès qu'on sort de la route principale, c'est la piste (2/4)

Cuba - Matanzas

Campagne cubaine à Matanzas, un peu partout des rappels de la révolution (3/4)

Cuba - Matanzas

Campagne cubaine à Matanzas, dans un village (4/4)

Campagne cubaine

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Palacio del Vallé

Nous voici arrivés à Cienfuegos, la destination de notre journée. Pour le déjeuner, nous nous rendons au Palacio del Vallé, un ancien palais du 20ème siècle ayant appartenu à un riche espagnol excentrique du même nom. Excentrique aussi le style du bâtiment où se mélangent des racines andalouses, mauresques, vénitiennes et même gothiques. Pas vilain mais pas vraiment typique de l'architecture cubaine. Après le repas, nous grimpons sur la terrasse, un bel endroit qui offre une jolie vue sur la côte.

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé (1/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé (2/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé (3/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé, détail dela décoration (4/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé, détail dela décoration (5/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé, détail dela décoration (6/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé, la salle de restaurant (7/8)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio del Vallé, la côte vue depuis la terrasse (8/8)

Cienfuegos - Palacio del Vallé

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Cienfuegos

Après déjeuner, on s'installe à l'hôtel, idéalement situé en plein centre, tout près du Parque José Marti. Puis c'est parti pour visiter Cienfuegos. qu'on appelle "Perla del Sur", la perle du sud. Port important, la ville compte 160.000 habitants. Elle a été fondée par les espagnols, mais fut dans un premier temps occupée par les français. Son centre historique est classé au patrimoine de l'Unesco grâce à ses maisons du 19ème siècle.

 

Nous commençons par le Théâtre Tomas Terry, du nom d'un homme d'affaires ayant fait fortune dans l'industrie sucrière bâtie sur l'esclavage. Un théâtre à l'ancienne, comme on en trouvait à Paris, avec une salle et trois niveaux de balcons et de loges, de belles fresques au plafond ... Un témoin de l'opulence de la bourgeoise sucrière de l'époque. Les plus grands artistes s'y sont produit : Caruso, Sarah Bernhardt ...

 

Nous traversons ensuite le Parque José Marti, le héros national qui a sa statue en marbre au milieu de la place, non loin d'un petit arc de triomphe. C'était anciennement la place d'armes, je me disais aussi qu'une ville coloniale sans place d'armes, hein ? Autour de la place se trouvent également la cathédrale (fermée) et le Palacio Ferrer. On tourne ensuite un peu dans les rues du centre historique, pas très grand à vrai dire, avant de descendre vers le port. Le soleil commence à descendre, ce qui donne une jolie couleur mordorée aux maisons de Cienfuegos.

 

Retour à l'hôtel pour aller boire des cocktails au bar du restaurant situé au dernier étage, agrémenté de quelques photos du  coucher de soleil. Le buffet (ce sera pour tout à l'heure) a l'air sympa et donne faim. Le temps de se rafraîchir un peu dans la chambre, nous remontons pour le dîner ... mais un groupe de touristes chinois est passé par là et le buffet est dévasté  ! Désolation ... Un mot encore pour l'hôtel, plutôt bien dans l'ensemble mais avec un bémol : les chambres sont aveugles. Il y a bien une fenêtre, mais elle donne sur un minuscule réduit intérieur d'où s'échappe une affreuse odeur de moisi ! Celle-ci a entièrement imprégné nos vêtements jusque  dans les valises, ça puait encore au retour ... donc impératif : ne pas ouvrir cette satanée fenêtre !

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la cathédrale (1/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la Théâtre Tomas Terry (2/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la Théâtre Tomas Terry (3/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la Théâtre Tomas Terry (4/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la Théâtre Tomas Terry (5/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - le Parque José Marti (6/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la statue de José Marti (7/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - rue Bouyon sur le côté du Parque José Marti (6/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - une rue animée qui descend vers le port (9/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - Palacio Ferrer (10/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - la façade du Théâtre Thomas Terry (11/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - des clients attendent devant une bodega (12/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (13/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - (14/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - sur une jetée du port (15/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - sur une jetée du port (16/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos - sur une jetée du port (17/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (18/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (19/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (20/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (20/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (21/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (23/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos (24/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos, Fiedel Castro toujours populaire ! (25/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos au coucher de soleil depuis le restaurant de l'hôtel (26/27)

Cuba - Cienfuegos

Cienfuegos au coucher de soleil depuis le restaurant de l'hôtel (27/27)

Cienfuegos - centre historique

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Promenade matinale dans Cienfuegos

Avant de partir pour Trinidad, on s'offre une dernière balade dans les rues de Cienfuegos. Nous sommes lundi matin et l'ambiance est bien plus affairée qu'hier où la ville semblait endormie !  Les gens font la queue devant le guichet du cambio pour retirer de l'argent pour la semaine. De vieilles américaines de toutes les couleurs et toutes les marques sillonnent les rues au pas, dans un feulement de V8 et souvent suivies d'un petit panache de fumée ... elles ont du vécu ! Au Comité Municipal du Parti Communiste Cubain, dans une salle ouverte sur la rue, ornée de portraits de Fidel et d'affiches vantant le socialisme, des membres du parti haranguent des travailleurs ... qui sont sous le charme et applaudissent. Fidel est encore très présent dans les mémoires et les coeurs, pour preuve ces écoliers en uniforme qui portaient tous, garçons et filles, marqué au feutre sur le front et les joues "Soy Fidel" : je suis Fidel ... peut-être cela fait partie de l'uniforme ?  

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos vu de jour depuis le restaurant de l'hôtel (1/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos vu de jour depuis le restaurant de l'hôtel (2/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, une rue un lundi matin (3/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, le Comité Municipal du Parti Communiste Cubain (4/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, la queue devant la maison de change (5/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos et ses vieilles américaines (6/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos et ses vieilles américaines (7/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos et ses vieilles américaines (8/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos et ses vieilles américaines (9/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, les écoliers affichent leur admiration pour Fidel (10/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, les écoliers affichent leur admiration pour Fidel (11/12)

La Havane - Cienfuegos

Cienfuegos, le Palacio Ferrer (12/12)

Cienfuegos un lundi matin

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Notre hôtel : Melia Sans Carlos  - voir

 

Restaurant midi : Palacio del Vallé (Punta Gorda)

 

Restaurant soir : Melia Sans Carlos  - voir

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