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Maroc - un ksar entre Tafraoute et Agadir

Maroc

(octobre 2017)
Maroc - un village de pêcheurs près d'Agadir
De Tafraoute à Essaouira

Journée de transition aujourd'hui pour relier Essaouira sur les bords de l'Atlantique, en passant par Agadir. 

 

Le matin, jolie route sur les derniers contreforts de l'Anti-Atlas, où nous verrons les chèvres grimper aux arbres.

 

Arrêt déjeuner dans un petit village de pêcheurs après Agadir ... barques de pêche bleues sur la plage, maisons blanches aux boiseries bleues ... magnifique.

 

Et le soir, arrivée à Essaouira, où nous découvrons la médina.

Une petit port de pêche après Agadir

  Entre Tafraoute et Agadir

Beaucoup de route aujourd'hui pour nous rendre à Essaouira, au bord de l'Atlantique. Nous prenons la R105 qui nous offre un dernier regard sur les magnifiques montagnes de l'Anti-Atlas. A un moment, à Tizourgane, un très photogénique ksar planté sur un mamelon rocheux se détache sur la vallée aride piquetée de taches de végétation verte. Petit arrêt pour se dégourdir les jambes.  

 

Plus loin, nouvel arrêt pour observer des chèvres ... dans les arganiers. Oui, elles grimpent jusqu'au sommet de ces arbres et il n'est pas rare de trouver une demi-douzaine de bêtes dans un arbre pour se délecter de ses fruits. Les paysans encouragent d'ailleurs cette pratique, car les chèvres ruminent la coque et la pulpe entourant la noix, qu'elles recrachent par-terre, favorisant ainsi la dispersion des graines ce qui permet aux arganiers de se reproduire.

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les belles montagnes de l'Anti-Atlas (1/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Le ksar de Tizourgane, entre Tafraoute et Tioulit (2/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Le ksar de Tizourgane, entre Tafraoute et Tioulit (3/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les ânes sont nombreux dans la région (4/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les chèvres grimpent aux arganier (5/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les chèvres grimpent aux arganier (5/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les chèvres grimpent aux arganier (5/8)

Maroc - entre Tafraoute et Agadir

Les chèvres grimpent aux arganier (8/8)

En route entre Tafraoute et Agadir

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Un port de pêche après Agadir

On approche d'Agadir que nous allons contourner sans visiter. La ville semble se développer tous azimuths et en bord de mer les immeubles sortent de terre un peu partout. D'ailleurs notre GPS ne s'y retrouve plus : là où est censée être notre route, il n'y a plus qu'un immense chantier de construction : immeubles, rocades ...  Bon, on finit par retrouver notre chemin et dès qu'on est sorti des faubourgs d'Agadir, on va se trouver un port de pêche pour casser la croûte.

 

Aussitôt dit aussitôt fait : on s'arrête dans un village dont je n'ai pas noté le nom, pour se diriger vers la plage. De nombreuses barques de pêche bleues reposent sur le sable blond. Directement sur la plage, les pêcheurs vendent le produit de leur sortie matinale sur des étals et des gargotes. Derrière la plage, des maisons blanches aux volets bleus grimpent en terrasse ... joli spectacle. Nous déjeunons de poissons, du Saint Pierre notamment, à la terrasse d'un sympa petit resto qui donne sur la plage.

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (1/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (2/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (3/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (4/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (5/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (6/7)

Maroc - près d'Agadir

Un village de pêcheurs près d'Agadir (7/7)

Un village de pêcheurs près d'Agadir

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D'Agadir à Essaouira 

Nous reprenons la route vers Essaouira. Ce n'est pas réellement une route côtière et le trajet devient un peu monotone. Nous sommes réveillés de notre torpeur lorsqu'après un rond-point, un contrôle de police nous contraint à l'arrêt. Les deux policiers vérifient nos papiers, tournent autour de notre Dacia ... et, de manière très protocolaire nous dressent une contravention ! Motif : défaut de ceinture. Et en effet, à l'arrière, Antoine s'était assoupi à moitié allongé sur la banquette ... mais sans sa ceinture. Allez, 300 dirhams, on ne discute pas. Nous étions le troisième véhicule, les deux autres sont loin en avant.

 

Au bout d'un moment, Jean-Yves dans le véhicule deux s'est aperçu de notre retard et nous attend. On s'arrête, on explique, on rigole de l'aventure, puis on repart de conserve. Guère plus loin, nous sommes amenés à dépasser un pick-up très lent. Pour cela, nos deux véhicules franchissent la ligne continue, qui doit faire 100 km de long : il n'y a aucune possibilité de dépasser autrement !

 

Et en bas de la ligne droite, ça n'a pas raté : nouveau contrôle de police ! Nos deux véhicules se font arrêter ... le premier pour excés de vitesse, le second (le nôtre) pour "dépassement défectueux" (sic) ! Là on rigole moins ... encore 300 dirhams chacun ! ça semble le tarif standart ... Avec un grand sérieux, le flic nous dit qu'il y a encore des contrôles plus loin. On a quand même réussi l'exploit de prendre 3 prunes en moins de 20 km sur une route déserte au Maroc !

 

Lorsqu'on raconte ça plus tard à Dany dans le premier véhicule, il se bidonne, en disant qu'on s'est fait avoir et qu'on n'aurait jamais dû payer. Nous on se dit que les flics n'avaient vraiment pas l'air de plaisanter, mais il nous prouvera deux jours plus tard qu'il n'avait pas forcément tort : arrêté pour excés de vitesse, il repart après de longues palabres, mais sans contravention ... Ah le Maroc !

 

En cours de route, on s'arrête dans une coopérative de produits issus des noix d'argan : huile d'argan pour la cuisine ou à déguster telle quelle, l'amlou, une pâte avec de l'huile d'argan, des noisettes pilées et du miel, mais aussi bon nombre de produits cosmétiques pour la peau ou les cheveux. Ces coopératives sont aux mains des femmes qui y trouvent un moyen d'émancipation et un complément de revenu à l'activité rurale de leur famille.

 

En fin d'après-midi, nous finissons par arriver à Essaouira. Notre hôtel se trouve dans la médina, il n'est donc pas accessible en voiture. On se gare sur un parking à l'extérieur de l'enceinte de la médina. Mais c'est bien organisé : un placier nous attribue un coin, on paie pour la durée choisie. Il inscrit la date de départ à la craie sur les pneus ... Des porteurs avec une petite carriole ne demandent pas mieux que de prendre en charge les bagages contre quelques dirhams.

 

Dans le dédale de rues, il vaut d'ailleurs mieux pour une première approche suivre un guide tellement c'est tortueux. Et il cavale notre porteur ... ceux qui n'ont pas pu empiler leur sac dans la carriole ont du mal à suivre.

 

On s'installe à l'hôtel, un joli riad, puis on va dîner en ville. Et ce soir ce sera un resto plutôt chicos, La Licorne, avec une belle variété de plats marocains, et même de la bière et du vin ... c'est bombance !

 

Après le repas, on en  profite pour faire une première immersion dans la médina (en prenant garde de se repérer un peu pour retrouver l'hôtel ..) et on pousse jusqu'au port, fantômatique sous l'éclairage nocturne. 

 

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