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Maroc - dunes de Chegaga

Maroc

(octobre 2017)
Maroc - dunes de Chegaga
Désert de Mhamid 
dunes de Chegaga

Réveil dans le désert aprsè une nuit à la belle étoile. Après avoir rangé le campement nous repartons, qui à pied, qui à dos de dromadaire, vers Mhamid.

 

Là nous prenons possession de 4x4 conduits par des berbères pour rejoindre un autre campement au pied des dunes de Chegaga. Après-midi tranquille passée au camp, il fait vraiment trop chaud pour marcher.

 

Le soir nous nous rendons au bas de la plus haute dune de l'erg, que nous allons grimper pour assister au coucher de soleil. Instant intimiste et magique ! 

A l'assaut de la grande dune de Chegagae 

Le jour se lève sur notre campement dans le désert de Mhamid. Ceux-qui ont dormi à la belle étoile s'ébrouent et s'étonnent de ne pas avoir eu froid, même au petit matin. Au cours de la  nuit, le ciel noir et étoilé s'est couvert de nuages, mais malgré cela, le camp était baigné d'une lueur de clair de lune. Certains (ah les photographes !) reviennent déjà des dunes où ils ont pris des clichés du lever du soleil sur le désert. 

 

Petit déjeuner sur les tapis et c'est parti pour le démontage du camp. Eh oui, il est chaque fois entièrement démantelé et installé un peu plus loin pour les prochains touristes. Nous aidons au rangement et répartissons le matériel entre une carriole tirée par un âne et les sacoches des dromadaires.  

  Retour sur Mhamid avec les dromadaires

Un dernier coup d'oeil pour vérifier que la place est nette, et c'est parti, direction Mahmid. Seuls deux dromadaires ont trouvé un passager pour le retour ... les autres préfèrent marcher. L'une des courageuses finira d'ailleurs par avouer le soir qu'elle accepte crèmes et onguents susceptibles de soulager les irritations de son séant ...  

 

Au début, pas mal de petites dunes nous obligent à donner un petit coup de main à l'âne pour aider sa carriole à franchir l'obstacle. C'est qu'il n'a pas les pieds larges des dromadaires permettent un bon appui dans le sable. Le chemin du retour est très plaisant, même si le soleil tape déjà fort. Je suis incapable de dire si on a pris le même chemin qu'à l'aller : pour moi tout se ressemble ici ! On apprend vite à repérer les plaques de sable un peu plus dur où le pied ne s'enfonce pas, évitant ainsi de se fatiguer. Le paysage fait de petites dunes de sable avec des ridules, égayées par quelques arbustes, est magnifique et inspire une certaine sérénité ... on n'a pas envie de parler mais juste de savourer l'instant. 

Retour vers Mhamid dans le désert de sable

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  Coucher de soleil sur les dunes de Chegaga

Nous voilà de retour aux portes de Mhamid, où nous quittons nos chameliers et leurs montures, pour prendre possession des véhicules 4x4 qui vont nous emmener aux dunes de Chegaga. On se répartit dans deux véhicules de 7 places, qu'on remplit bien pusiqu'avec les chauffeurs et le guide nous sommes 14 ... plus 1, le chef du campement d'hier qui va nous accompagner ... sur le toit accroché aux barres de toit ! 

 

La distance n'est que d'une soixantaine de kilomètres, mais on mettre près de deux heures à les faire. Malgré la prudence et l'anticipation des chauffeurs, on est bien secoués ... surtout sur la banquette la plus à l'arrière : très étroite (on a les genoux sus le menton), elle est sur-élevée, et avec l'effet de raquette du port-à-faux arrière, on décolle jusqu'au plafond à chaque bosse. Et dieu sait s'il y a des dunes, des bosses, des creux, des virages ... Il n'y a pas de piste unique, mais un cap, et chaque véhicule choisit sa voie. Le sol est trompeur : parfois des plaques de sable semblent solides en surface, mais on s'y enfonce, comme en témoigne un 4x4 de touristes enfoncé jusqu'au plancher. 

 

Petit arrêt à un puits en cours de route ... l'eau est saumâtre. On arrive à notre campement, au pied des dunes de Chegaga. Il y en a plusieurs (car pas mal d'officines proposent cette prestation), et contrairement au camp d'hier, il n'est pas démonté tous les jours.

 

Thé à la menthe d'accueil, puis déjeuner (couscous pour changer) sous la tente "restaurant" qui par bonheur a deux ouvertures, favorisant un léger courant d'air. Car dans les tentes de couchage, c'est la fournaise ! Après déjeuner, sieste ; il fait bien 40°, ce ne serait pas prudent de se balader dans le désert à cette heure. Vautrés sur les tapis, on voit débouler tranquillement un scorpion à nos pieds ...  rassurant ! Pour dire la chaleur, l'eau d'une bouteille récupérée dans une tente de couchage est brûlante ! je serais incapable de prendre une douche avec une eau à cette température ... Dans le désert, il fait chaud mais on ne transpire pas ... on n'arrête pas de boire (on a un stock de bombonnes de 5 litres) mais on pisse une fois par jour ! étonnant !

Coucher de soleil sur les dunes de Chegaga

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Il est 17h, il est temps de grimper sur la dune pour le coucher de soleil. On voulait y aller à pieds, mais le guide déconseille : la dune a l'air tout près, mais les distances sont trompeuses, et de plus il faudrait revenir à la frontale, à la nuit tombée. On prend donc les 4x4, et c'est vrai qu'on roule un moment en virevoltant entre les dunes avant d'arriver ... quelques kilomètres, quoi.

 

On est au pied de la dune de Chegaga, la plus haute de l'erg du même nom (un erg est un désert de dunes de sable, alors qu'un reg est un désert de pierre). D'un pas guilleret on grimpe sur le sommet de la dune, soit une bonne vingtaine de minutes dans le sable mou. On est les premiers à s'installer sur la crête, d'autres suivront (mais pas trop, ça reste intime). On tape la discute avec un couple de jeunes français qui fait un trip de deux mois à travers le Maroc. Le soleil baisse lentement sur l'horizon, hélas un peu ennuagé. Peu importe, le coucher de soleil sur la mer de dunes est beau et fait la joie des photographes.

 

Nous redescendons la dune dans le crépuscule et regagnons les 4x4 en échangeant nos impressions sur le spectacle. Il fait nuit lorsque nous arrivons au campement, qu'on aurait eu le plus grand mal à retrouver à pied sans guide tellement le chemin semble tortueux et l'environnement valloné de petites dunes propice à s'égarer. Apéritif de whisky berbère (ben oui, on a fini de rêver à une bière fraîche) puis dîner. On flemmarde encore un peu devant la tente restaurant, un rapide brossage de dents (c'est la seule toilette qu'on fait depuis deux jours), et au dodo, sous tente cette fois-ci. La température  un peu baissé  mais ça reste bien étouffant sous la toile de feutrine.

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