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Maroc - vallée de l'Ourika

Maroc

(octobre 2017)
Maroc - cascades de l'Ourika
Vallée d'Ourika

Départ d'Essaouira pour Marrakech puis la très jolie vallée de l'Ourika, dans le Haut-Atlas, au pied du mont Toubkal.

 

On arrive dans l'après-midi à notre (belle) maison d'hôte, puis avons le temps de boire un thé dans un des cafés posés dans le lit du ruis-seau, et de grimper jusqu'à un village berbère.

 

Le lendemain, surperbe randonnée vers les cascades de l'Ourika. Il fallait un pied de chamois pour suivre le sentier pas toujours très marqué, derrière notre guide. Une randonnée exigente et sportive, mais dans un cadre magnifique et qui valait vraiment le coup.

 

Et dans l'après-midi, retour sur Marrakech. 

Montée le long des cascades de l'Ourika

  Arrivée dans la vallée de l'Ourika

Nous quittons Essaouira pour nous diriger vers Marrakech. La distance n'est pas énorme, genre 200 km, et luxe suprême, un bon bout du chemin se fait sur une route à 4 voies. Côté paysages, rien de de très marquant sur cette portion. On arrive sur Marrakech aux heures de midi, ça bouchonne un peu. On prend plein sud pour rejoindre la vallée de l'Ourika. Celle-ci se trouve dans le Haut-Atlas, l'Ourika prenant sa source au pied du Toubkal qui avec ses 4.167 mètres est le point culminant du Maroc. On le voit d'ailleurs au loin avec son sommet légèrement enneigé. A vol d'oiseau, il doit être à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech.

 

On s'arrête pour déjeuner dans un resto au bord de la route, on choisit notre tajine parmi un assortiment de plats qui mijotent sur la braise. Puis on continue dans cette verdoyante vallée. On commence à apercevoir l'Ourika et on s'étonne de voir de plus en plus de tables et chaises en plastique de toutes les couleurs (vives de préférence) sur les berges du ruisseau, voire directement dans son lit. A croire que chaque propriétaire de maison a organisé sa propre terrasse ! On roule, on roule et presqu'au fond de la vallée on arrive enfin à notre guest house à Asgaour, la Perle d'Ourika. On sonne ... mais personne ne vient ouvrir. Bon on va aller boire un coup à une des terrasses les pieds dans l'eau ... très sympa comme cadre dans cette fraîcheur gazouillante.

 

Plus tard, notre hôte est rentré, et nous pouvons prendre possession de nos chambres. Enfin ... pas tous, car dans l'après-midi il en a relouée une à des touristes de passage. Pas grave, il nous emmène à un hôtel pas loin, où on a carrément un appartement complet pour trois personnes. Un détail marrant : notre hôte conduit (vite !) une hallucinante Renault 4L rouge vif, siglée partout d'écussons Ferrari, avec jantes larges (mais pneus lisses), volant sport, sièges baquets, pot d'échappement course ...

 

Il est encore tôt et quelques uns décident de monter au village berbère qu'on aperçoit dans la montagne. Après avoir traversé l'Ourika sur une passerelle, on commence à monter, ça grimpe sec. Le village, tout en dénivelé, est constitué de quelques maisons en pierre et pisé. Les habitants semblent se cacher à notre approche, seuls quelques gamins nous observent depuis les terrasses. On redescend, juste à temps pour le dîner à la table d'hôte, excellent repas au demeurant servi avec sourire et gentilesse, de même d'ailleurs que le petit déjeuner du lendemain.

Vallée de l'Ourika

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Les cascades de l'Ourika

Le but de la matinée est de visiter les réputées cascades de l'Ourika, il y en a 7 en tout. Dany a fort opportunément opté pour un guide nous emmenant par le sentier de la montagne, permettant d'éviter l'autre chemin, plus facile au départ mais très "touristique", avec beaucoup de monde (mais qui ne vont en général que jusqu'aux premières cascades) et donc truffé de marchands. Nous, on va monter bien plus haut dans la montagne, c'est ce qui fait le charme de la randonnée.

 

Il est encore tôt, on traverse d'abord le village, j'en profite pour prendre quelques photos en clair-obscur, quand soudain on se  rend compte avec Antoine que notre groupe a disparu ! Ils ont dû traverser l'Ourika ... mais par quelle passerelle ? on traverse, grimpe dans les maisons, questionne les habitants, pas de trace du groupe. Aucun sentier indiqué. Au bout de la troisième tentative à travers la cour d'une maison, j'aperçois un truc vert fluo : le tee-shirt de jean-Yves. Allez, on met la gomme pour les rattapper, mais on met un moment et le souffle commence à manquer, c'est vraiment raide. Le guide, un jeune gars de la vallée, avance à son rythme sans se préoccuper de l'âge (plutôt avancé en moyenne) de son groupe.

 

Allez, on recolle, on commence à mieux profiter du paysage au fur et à mesure qu'on s'élève. C'est juste magnifique, la vallée verdoyante, les montagnes arides piquetées de villages en gradins ... Au bout d'un moment, on arrive à un petit café perdu dans la montagne, avec une belle terrasse donnant directement sur une enfilade de cascades. On s'offre le traditionnel thé à la menthe avant de repartir à l'assaut des cascades (pas tous, l'une ou l'autre fille reste à nous attendre).

 

La montée est de plus en plus rude, caillouteuse, sous un soleil de plus en plus chaud. On arrive aux cascades qu'on a vues depuis le café. On se dit que ça y est, on est au bout, on va souffler ... mais notre guide repart à l'assaut de la montagne. Après le côté minéral de la pierre, nous voilà dans une forêt, on se croirait un peu en Ardèche. Et surprise : dans les arbres, des singes ! Un peu de repos pour grignoter et boire un coup, et on continue à monter. Un plateau avec des terrasses en pierre sèche s'offre à nous. Quelqu'un fait des cultures ici ??? On poursuit jusqu'à arriver à une nouvelle cascade tombant dans son bassin. Quelques minutes de halte pour se rafraîchir, les pieds dans l'eau. Cette fois, on amorce la redescente. Le guide nous explique qu'il y a encore une cascade plus haut mais qu'il faut plus d'une heure pour y aller (à son rythme à lui ...). On redescend sans encombre malgré quelques passages difficiles, même pour notre groupe qui est pourtant habitué à la montagne.

 

A ce propos, on voit sur divers forums des voyageurs se plaindre du fait que l'accès aux cascades est fatiguant, difficile, dangeureux ... et réclamer des aménagements : marches, gardes-fous, enlever les rochers etc ... pourquoi pas un téléphérique ? Mais arrêtons ce délire : il faut laisser la nature sauvage telle qu'elle est, et si on ne sent pas capable d'y aller, on s'abstient ! ce sont les mêmes touristes qui s'obstinent à faire ce parcours en tongs ou sandalettes à talon (on en a vu) et refusent de dépenser 50 dirhams pour un guide ! 

 

 

Les cascades de l'Ourika

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En début d'après-midi, nous quittons cette magnifique vallée du Haut-Atlas pour retourner sur Marrakech et boucler ainsi la boucle. On s'arrête pour déjeuner (tardivement) dans un resto qu'on avait repéré à l'aller et qui avait  l'air sympa, avec une terrasse offrant une belle vue. En fait, beau cadre, mais repas très moyen et plus cher qu'à l'habitude.

 

Arrivée à Marrakech, où les conducteurs filent à l'aéroport restituer les voitures, pendant que les autres de dirigent vers l'hôtel, le même qu'à l'aller. Le réceptionniste ne nous attendait pas, annonçant que nos chambres étaient réservées pour demain mais pas aujourd'hui, qu'il est complet etc. On parlemente, on palabre ... et il finit pas nous donner des clés, en précisant que demain on devra changer de chambre. Ce qu'on ne fera évidemment pas ! Ah le Maroc ...

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