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Cambodge - Vieux Marché à Siem Reap

Laos et Cambodge

(novembre - décembre 2017)
Cambodge - quartier français à Siem Reap
Siem Reap jour 4

Journée "libre" aujourd'hui ... nous décidons de ne pas aller voir de temples sur le site d'Angkor, mais de rester à Siem Reap, s'imprégner un peu de la ville.

 

On se rend à l'atelier Saveurs d'Angkor puis l'atelier-école d'Artisans d'Angkor. Ces deux entreprises, qui font partie de l'Angkor Handycraft Association, jouent un rôle social en donnant du travail mais ont aussi pour objectif de sauvegarder les savoir-faire de l'artisanat khmer.

 

Puis un tour à Siem Reap : le vieux marché, très coloré, le quartier français et ses maisons de style colonial ... Et pour finir la journée, farniente autour de la piscine de l'hôtel.

Quartier français à Siem Reap

Aujourd'hui, nous avons une journée sans programme fixe, à nous de choisir, sachant que nous avons le guide et le bus à notre disposition. Evidemment, on aimerait bien faire le survol d'Angkor Vat en ballon, mais ça ne sera pas possible ... je suppose que l'expérience est très demandée, et qu'il n'est pas facile de caser vingt personnes comme ça. Bon, on demande conseil à Sehya qui nous suggère de rester à Siem Reap pour découvrir un peu la ville, qu'on a surtout vue de nuit, en nous rendant dans les restos.

Senteurs d'Angkor

Nous commençons par nous rendre à Senteurs d'Angkor, qui s'attache à utiliser des produits cambodgiens et cela jusqu'aux emballages, et à confier la fabrication artisanale des produits à des employés locaux mais aussi disséminés dans les campagnes. L'entreprise fait partie de l'Angkor Handicraft Association, qui réunit des entreprises partageant la même philosophie et faisant la promotion d'un label d'authenticité.

 

Notre visite débute par la fabrication des boîtes en feuilles de palmier sucrier tressées, qui servent à emballer les objets produits ici. Emballage écologique et qui donne du travail ... Puis on passe par les différents ateliers où on découvre la fabrication de savons et autres produits cosmétiques ou bougies parfumées, la composition d'épices dont le fameux amok, une institution au Cambodge, l'élaboration de thés et de cafés aromatisés ... Le jardin permet aux visiteurs de faire connaissance avec des plantes exotiques comme la citronnelle, le frangipanier, le caféier, le poivrier, le bougainvillier, l'hibiscus ... 

 

Evidemment, on passe un peu de temps à la boutique, plutôt apétissante ... pour notre part, on a surtout acheté des épices (amok, satay, canelle) et du poivre de Kampot.  

Ateliers Senteurs d'Angkor

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Artisans d'Angkor

Seconde étape de la matinée, l'atelier des Artisans d'Angkor, qui fait aussi partie de l'Angkor Handicraft Association. Cette entreprise cambodgienne à vocation sociale s'est donné pour mission à la fois d'offrir des possibilités d'emploi aux jeunes des milieux ruraux près de chez eux, mais aussi de contribuer au maintien des savoir-faire traditionnels de l'artisanat khmer. A l'origine, au début des années 90, c'est parti d'un projet éducatif d'état pour former, grâce à des chantiers-école, les jeunes aux métiers du bâtiment après la guerre civile. Le projet a ensuite été étendu aux métiers de l'artisanat khmer, le tourisme commençant à se développer.

 

Ce n'est qu'en 2003 qu'Artisans d'Angkor, au départ un projet financé par l'Europe, s'est structurée en une société dont les bénéfices servent à former des jeunes mais aussi à rétribuer le travail des artisans. Ils sont aujourd'hui environ 800 répartis dans une cinquantaine d'ateliers dans la province, dont celui de Siem Reap qu'on s'apprête à visiter. Artisans d'Angkor dispose bien sûr de boutiques pour vendre leur production, essentiellement aux touristes, mais les artisans peuvent aussi être sollicités pour la rénovation des sites, notamment pour les sculptures.

 

On peut ainsi visiter les différents ateliers, où Seyha nous explique dans les grandes lignes les procédés utilisés par les artisans. On On parcourt les ateliers-écoles où travaillent les artisans : sculpture sur bois, sculpture sur pierre, dinanderie, céramique, laquage, peinture sur soie ... Les artisans travaillent généralement selon un modèle, mais les produits finis sont des modèles uniques, chacun ayant sa technique et sa dextérité. C'est très intéressant de voir travailler ces artisans, garçons et filles, dont les gestes sont très minutieux. Certaines pièces nécessitent beaucoup de temps, ce qui explique leur prix.

 

Ensuite bien sûr, passage à la boutique, joliment achalandée et avec des produits qui donnent envie d'acheter. Bien sûr les prix ne sont pas les moins chers et ne se négocient pas, mais il faut se souvenir du travail que cela représente, et de la mission d'Artisans d'Angkor. Chacun craque pour l'une ou l'autre pièce ... On y trouve aussi beaucoup d'articles en soie, qui ne sont pas réalisés ici mais dans un autre atelier école proche de Siem Reap.  

Ateliers-écoles d'Artisans d'Angkor

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Marché traditionnel Psar Chaa

Sehya nous emmène ensuite au marché traditionnel Psar Chaa, le "vieux marché". Dans une sorte de grande halle couverte, on peut y acheter à toute heure de la journée, et jusque dans la nuit, aussi bien des souvenirs touristiques que des produits alimentaires. Laissant de côté les étals pour touristes de tee-shirt, kramas, sampot, statuettes, estampes ..., on s'est promené avec plaisir à travers les stands de produits alimentaires où vient s'approvisionner la population locale. On trouve de tout : fruits, légumes, volailles, viandes, poissons (frais, séchés ou fermentés), crustacés, plats cuisinés, épices ... c'est un régal pour les yeux. Côté olfactif, ça fouette un peu du côté des marchands de poisson, mais on a connu pire ! Certains marchands semblent vivre là avec famille et enfants, il y a pas mal de stands où des locaux viennent manger sur le pouce.

Le Vieux Marché, Psar Chaa

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A travers Siem Reap

Sehya nous a laissé un peu de temps après la visite du vieux marché, nous en profitons pour déambuler dans le quartier français tout proche, entre la rue Sivatha et le boulevard Pokambor qui longe la rivière Siem Reap. Les belles maisons coloniales colorées et bien conservées (ou restaurées) abritent immanquablement boutiques, restos ou hôtels. Les arbres parfois en fleurs, mais aussi les spaghettis de fils électriques, donnent beaucoup de charme à ces rues où tuk-tuk et scooters sont plus nombreux que les voitures. 

 

Allez, il est temps de rejoindre notre guide sur le pont couvert en bois qui enjambe la Siem Reap. Il nous emmène déguster du lait de coco ... j'aime bien en général, mais là il n'était pas assez frais à mon goût. Puis nous sommes allé visiter un temple bouddhiste (ça nous manquait, depuis le Laos !), Wat Preah Prom Rath, décoré de jolies fresques murales.

 

Puis déjeuner au Neary Khmer avant de rentrer à l'hôtel et se faire une après-midi cool au bord de la piscine. Le soir, nous mangeons au restaurant Kanell, un endroit sympa, une oasis de verdure en pleine ville. 

 

Evidemment, Siem Reap n'a pas le charme suranné et la quiétude de Luang Prabang, mais ça reste une ville provinciale de taille humaine, assez calme. En tant que telle, elle ne présente pas d'intérêt particulier, c'est surtout la porte d'entrée des sites d'Angkor, principal attrait touristique du Cambodge. Alors oui, il y a pas mal de grands hôtels internationaux, surtout le long de la nationale 6, mais aussi des restos et bistrots sympas en ville.

Dans les rues de Siem Reap

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Cuisine laotienne et cambodgienne

Un peu à l'instar de notre voyage au Vietnam, nous avons bien mangé tant au Laos qu'au Cambodge, même s'il y a des différences entre les deux cultures culinaires. Une cuisine goûteuse et pas grasse, qui fait la part belle aux épices et aux légumes. Poisson et poulet étaient les plus fréquents dans les plats qu'on nous a servis, du porc parfois aussi. Citronelle et lait de coco venaient souvent parfumer les plats, toujours accompagnés par du riz, avec une particularité au Laos : le riz gluant, servi dans sa boîte de bambou. Un grand classique qu'on a mangé souvent : l'amok, de poisson ou de poulet. Pas mal de soupes aussi  et de salades en entrée. Quant au dessert, c'est généralement des fruits.

 

Mais ça, c'est ce que les touristes mangent au restaurant, car dans les gargottes au bord des routes ou sur les marchés, les locaux sont peuvent trouver des plats plus exotiques : serpent frit, grenouilles en brochette, grillades de rat ou de chien, criquets, crabes, poisson séché, poisson fermenté ... et ils mangent aussi bien plus épicé. 

La cuisine au Laos et au Cambodge

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