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Laos - cascades de Tad Sae

Laos et Cambodge

(novembre - décembre 2017)
Laos - promenade à dos d'éléphant

Promenade à dos d'éléphant à Ban Xieng Lom

Luang Prabang jour 5

La journée commence par une escapade à Ban Xieng Lom où nous aurons l'occasion de faire une promenade à dos d'éléphant à l'Elephant Village, une expérience inédite pour tous.

 

Puis c'est en pirogue sur la Nam Kahn que nous allons aux jolies cascades de Tad Sae. En rentrant sur Luang Prabang, arrêt au tombeau de Henri Mouhot, le découvreur d'Angkor.

 

De retour à Luang Prabang, nous visitons le village artisanal de Ban Xang Khong, spécialisé dans le tissage de la soie et surtout la fabrication du papier en écorce de mûrier.

 

Et pour finir, on se fait un temple, le premier du jour : Vat Visounnarath et son stupa original, le That Makmo.  

 

Au programme aujourd'hui : une sortie dans la campagne aux environs de Luang Prabang, plus précisément à Ban Xieng Lom, à une quinzaine de kilomètres à l'est,  en remontant la Nam Khan. Nous passons la matinée au Elephant Village, un sanctuaire fondé en 2003 et qui pratique un écotourisme responsable, car outre le bien-être des éléphants, il contribue au développement du village.

 

Nous faisons connaissance avec les éléphants, qui sont plus petits que ceux d'Afrique et ont de petites oreilles. Dans un premier temps Somphone nous parlait de monter à cru, ce qui est plus confortable pour l'éléphant, mais nous on s'y voyait pas trop ... Bon, mais il n'y a pas assez d'éléphants pour tout notre groupe, d'autant que c'est la période de la reproduction et les mâles sont consignés ... de peur qu'ils aient envie d'escalader leur dame lors de la promenade

Elephant Village à Ban Xieng Lom

Les éléphants du Laos

 

Le Laos était connu pour être le pays du "million d'éléphants". Son drapeau a d'ailleurs longtemps représenté un éléphant blanc tricépale. Aujourd'hui, il n'en reste guère qu'un millier. Plus de la moitié travaille encore au débardage des forêts, une importante source de revenu du Laos. Les cornacs, qui sont propriétaires des  éléphants, leur gagne-pain, les font travailler très dur, dans des conditions difficiles et souvent mal nourris, sachant qu'il faut 200 kg de végétaux à un éléphant par jour ...

 

Plusieurs camps ont été créés pour sanctuariser les éléphants, notamment âgés ou blessés, leur offrir des soins, une nourriture suffisante et une vie plus paisible. Alors oui, ils trimbalent des touristes sur leur dos, oui le siège qu'ils portent n'est pas bon pour leur dos ... mais ils vivent et se reproduisent dans de meilleures conditions. 

Et donc, on montera à deux par bête, harnachée avec le fameux siège, le howdah. On dispose de trois ou quatre éléphants, on fera donc la balade à tour de rôle. Premiers départs, tout le monde regarde la manière de monter sur l'éléphant, ça a l'air sportif, mais finalement, bien aidé par le cornac, ça se passe bien. Si certains cornacs guident leur éléphant assis sur leur cou, d'autres marchent juste devant eux ... ils ne sont pas tous dociles pareil, nos éléphants ? Les éléphants obéissent à quelques mots, du style "en avant", " à gauche", "à droite", "stop" ... On fait une gentille balade d'une quarantaine de minutes dans la forêt, jusqu'à un méandre de la rivière Nam Khan, puis retour. On est un peu haut, ça chaloupe un poil, mais bien moins que sur un chameau dont la démarche est nettement plus déroutante. Nous n'aurons cependant pas l'occasion de prendre part aux soins des bêtes ni à leur toilette dans le rivière ... dommage. 

Elephant Village

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Cascades de Tad Sae

Nous déjeunons (très tôt ...) à l'Elephant Village, puis reprenons nos mini-bus sur un petit trajet, pour rejoindre un embarcadère au bord de la Nam Khan. Dans le petit hameau juste avant la rivière, notre chauffeur abîme une fois de plus, le pauvre, son bas de caisse sur une sorte de dos d'âne. A l'embarcadère sont alignées une vingtaine de pirogues très effilées, pouvant embarquer huit personnes  installées en file indienne. Le frêle esquif n'est pas très stable, et il vaut mieux avoir le pied léger et abaisser son centre de gravité pour ne pas prendre un bain impromptu ! Après une navigation de quelques minutes seulement, nous accostons sur la rive opposée pour visiter les cascades de Tad Sae.

 

En fait, ça ressemble assez à Kuang Si (la chute en moins ...) dans sa partie après les chutes : belles cascades, larges mais pas très hautes, bassins d'une magnifique eau cristaline couleur émeraude, le tout dans une végétation luxuriante. L'endroit cependant est plutôt "aménagé" pour une exploitation touristique : baignade dans les bassins, parcours accro-branche, aires de pique-nique, resto ... on peut même d'assister à la baignade des éléphants. Il y a certes des touristes, mais aussi des locaux. En tous cas, l'endroit est idyllique ! Notre guide local du jour nous dit que les cascades du haut ne sont pas très en eau et du coup, il nous propose d'aller visiter une grotte, un peu plus haut. Allez, on y va ! Ce que le garçon ne nous avait pas dit, c'est que le sentier dans la forêt était bien raide et même casse-gueule par endroits, surtout lors de la redescente. Et arrivés au bout, on voit une toute petite statue dans une cavité ... et dans la grotte, il n'y a rien !

 

On reprend nos pirogues, retour à l'embarcadère. Pour le bien-être de la caisse de notre véhicule, nous proposons à notre chauffeur de commencer à pied, le temps de passer le fameux dos-d'âne. Enfin, on lui arrache un gros sourire !

Les cascades de Tad Sae

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Monument funéraire d'Henri Mouhot

Sur le retour vers Luang Prabang, nous faisons un arrêt près de Ban Phanom pour visiter le "tombeau" de Henri Mouhot, un explorateur français "découvreur" des vestiges de l'architecture khmère et notamment du site d'Angkor. Mouhot, qui était remonté jusqu'au Laos et Luang Prabang en des temps où le voyage était encore une vraie aventure est décédé ici en 1861 de la malaria à 35 ans seulement. Cependant le monument n'a pas été édifié exactement sur les lieux de sa sépulture qui n'a jamais été retrouvée. Somphone nous confie que c'est lui qui est chargé de l'entretien du site, paisible lieu de recueillement. 

Le tombeau de Henri Mouhot

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Fabrication de papier à Ban Xang Khong

De retour à Luang Prabang, nous faisons un saut de puce jusqu'au village Ban Xang Khong, connu pour son artisanat, le tissage de la soie sur des métiers traditionnels, et surtout de la fabrication du papier saa. Celui-ci est réalisé à partir de l'écorce du mûrier, qui après avoir été séparée du tronc est séchée et coupée en petits morceaux. On les trempe ensuite dans l'eau qu'on fait bouillir avec de l'alcalin, avant de les battre avec un pilon. La pâte fibreuse ainsi obtenue est remise dans l'eau puis remuée sur un tamis pour l'étaler finement avec les mains. Et pour finir, on laisse sécher la pâte à papier sur le tamis, au soleil. Assez grossier et granuleux, le papier saa est davantage utilisé pour des objets de décoration (reliures, cartes, tableaux ...) que pour l'écriture. 

Le village Ban Xang Khong et son artisanat

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Vat Visounnarath

Pour terminer la journée, nous allons visiter le Vat Visounnarath, le plus ancien temple en activité de Luang Prabang. Il a cependant comme d'autres été brûlé par les troupes du Pavillon Noir et a été reconstruit. Son style est un peu à l'origine des vat de la ville, même si l'extérieur du sim a l'air plus simple et dépouillé que dans d'autres. L'intérieur est intéressant, avec la beauté de la toiture et la belle collection de statues de bouddha anciennes en bois doré qu'il renferme autour de l'autel central où trône un majestueux bouddha. Une autre particularité est son très grand stupa planté dans le jardin, qu'on appelle ici That Makmo, le "stupa pastèque" en raison de son dôme arrondi représentant nue fleur de lotus. 

Le Vat Visounnarath

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Retour à l'hôtel, où on se donne rendez-vous à 19 heures sur la (vaste ...) terrasse de l'une de nos chambres. En effet, Somphone, un peu chagriné par le peu d'enthousiasme suscité par la dégustation de lao-lao, l'alcool de riz local au village de Ban Xang Hai, veut nous en faire goûter du "bon" que fait (ou vend, je ne sais plus) sa femme. D'où cet apéro improvisé offert par notre guide. Un moment sympa, et c'est vrai que ce lao-lao au moins avait du goût !

 

Pour le dîner, nous allons à la Villa Santi, une belle demeure où notre repas sera agrémenté de danses aspara. Accompagnée par un musicien qui joue d'une espèce de xylophone, une jeune femme en costume ondule sensuellement en faisant raconter une histoire à ses mains dont les doigts arrivent à se recourber de manière assez étonnante. Dommage que le spectacle se passait en plein milieu du repas, il aurait mérité une pause pour qu'on puisse bien en profiter. 

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