Laos et Cambodge
(novembre - décembre 2017)
Phnom Penh
Pour notre dernière journée du voyage au Laos et au Cambodge, nous passons la matinée à visiter quelques sites emblématiques de Phnom Penh, la capitale du Cambodge.
Nous commençons par le Palais Royal, où réside la famille royale et qui comporte plusieurs édifices comme la salle du Trône.
Juste à côté, nous visitons la Pagode d'Argent dans son jardin parsemé de stupas, puis nous allons au Musée National où quelques belles pièces offrent un condensé de l'histoire du pays.
Un dernier tour dans les rues de Phnom Penh, un dernier déjeuner, et c'est l'heure de prendre l'avion pour Ho Chi Minh City puis Francfort.
Salle duTrône au Palais Royal de Phnom Penh
Le Palais Royal
Dernière journée au Cambodge, nous avons la matinée pour visiter les sites essentiels à voir à Phnom Penh. Des cyclo-pousses nous attendent près de l'hôtel, devant la Vat Ounatom, pour nous emmener au Palais Royal. Quelques coups de pédale plus tard, on arrive déjà ... on aurait pu y aller à pied !
Le Palais Royal a été construit en 1866 par le roi Norodom 1er lorsque la capitale du royaume du Cambodge, après une longue période à Angkor, a été transférée de Udong à Phnom Penh. Sur une surface de plus de 6 hectares se dressent dans une enceinte close plusieurs bâtiments d'architecture khmère, avec leuts toits pointus et dorés. On perçoit néammoins quelques inspirations françaises, des architectes français ayant participé à la construction sous le protectorat. Sauf pendant la période des khmers rouges, la famille royale a toujours habité le palais, mais le palais résidentiel ne se visite pas.
Le bâtiment le plus impressionnant est la salle du trône, appelée Preah Timeang Tevea Vinicchay. On y trouve trois trônes, des sculptures, des bustes des rois du Cambodge. Le bâtiment est encore aujourd'hui utilisé pour des rencontres diplomatiques, des événements religieux comme les mariages royaux. En déambulant dans les agréables jardins taillés au cordeau, on peut admirer d'autres édifices : pavillon Chanchhaya ou Clair de Lune, palais Khemarin où réside la famille royale, pavillon Phhochani pour les réceptions, pavillon Damnak Char, pavillon Napoléon III et sa curieuse structure métallique, pavillon Hor Samrith Vimean où on trouve une collection de costumes, pavillon Hor Samran Phirun ...
Palais Royal à Phnom Penh, la pavillon Chanchhaya vu depuis la rue, avec le portait du roi (1/14) | Palais Royal à Phnom Penh, la salle du Trône (2/14) | Palais Royal à Phnom Penh, détail architectural de la salle du Trône (3/14) |
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Palais Royal à Phnom Penh, détail architectural de la salle du Trône (4/14) | Palais Royal à Phnom Penh, bonzes dans les jardins (5/14) | Palais Royal à Phnom Penh, Hor Samran Phirun (7/14) |
Palais Royal à Phnom Penh, la salle du Trône (7/14) | Palais Royal à Phnom Penh, détail architectural (8/14) | Palais Royal à Phnom Penh, Hor Samrit Vimean (7/14) |
Palais Royal à Phnom Penh, pavillon Phochani (10/14) | Palais Royal à Phnom Penh, Damnak Chan (11/14) | Palais Royal à Phnom Penh, la salle du Trône (12/14) |
Palais Royal à Phnom Penh (13/14) | Palais Royal à Phnom Penh (14/14) |
Palais Royal à Phnom Penh
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La Pagode d'Argent
On quitte l'enceinte du Palais Royal pour entrer, juste en traversant une ruelle, dans celle de la Pagode d'Argent, qui porte bien son nom, car son sol est fait d'un dallage de 5.000 plaques d'argent ... hélas dissimulées sous des tapis. Pour les cambodgiens, le temple s'appelle Wat Preah Keo, ou temple du bouddha d'émeraude, car il renferme ce symbole sacré datant du 17ème siècle. Mais la pagode est aussi remarquable par un autre bouddha de 90 kg d'or et incrusté de près de 10.000 diamants ! Tout au long des murs de la galerie autour du sanctuaire, on peut admirer des fresques racontant la légende du Ramayana, épopée fondatrice de l'hindouisme.
Dans les beaux jardins très géométriques, on trouve plusieurs stupas, renfermant les cendres des rois et princesses, une statue équestre de Norodom offerte par Napoléon III, ainsi qu'une maquette d'Angkor Vat.
Pagode d'Argent à Phnom Penh, les fresques murales autour du sanctuaire (1/12) | Pagode d'Argent à Phnom (2/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh, stupa du roi Norodom (3/12) |
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Pagode d'Argent à Phnom Penh, stupa du roi Ang Duong (4/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh (5/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh, stupa et statue équestre du roi Norodom (6/12) |
Pagode d'Argent à Phnom Penh, stupa du roi Norodom Sihanouk et de la princesse Kantha Bopha (7/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh (8/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh, maquette du site d'Angkor (7/12) |
Pagode d'Argent à Phnom Penh | Pagode d'Argent à Phnom Penh, la zénitude du bouddha (11/12) | Pagode d'Argent à Phnom Penh (12/12) |
Le Pagode d'Argent à Phnom Penh
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Musée National
Nous reprenons nos cyclo-pousse pour rejoindre le Musée National, juste à côté de la résidence de la famille royale. Constitué de quatre galeries ouvrant sur un joli patio agrémenté de pièces d'eau, ce musée à la fois archéologique et historique renferme des pièces datant de la préhistoire, de l'empire khmer et des périodes plus récentes. Dans la première galerie se trouvent les pièces en bronze de la période pré-historique, dans la deuxième et troisième les pièces en pierre des périodes pré-angkorienne (4ème au 9ème siècle) et angkorienne (10ème au 14ème siècle) et dans la quatrième les pièces en bois et en bronze de la période post-angkorienne (après le 14ème siècle). Un bon résumé de l'art khmer ... mais pas de photos de l'intérieur.
Le Musée National à Phnom Penh
Dans les rues de Phnom Penh
Avant déjeuner, nous avons un peu de temps pour nous balader encore dans les rues de Phnom Penh et nous imprégner de l'atmosphère de la ville. Nous restons dans le quartier de notre hôtel, entre le quai Sisowath qui longe le Tonle Sap, le boulevard Norodom et les rues 154 à 130.
Le style des maisons est assez caractéristiques de l'époque coloniale avec leur terrasse ou balcon en façade. On observe peu de trafic, que ce soit sur le Tonle Sap ou dans les rues où on se promène (même si on a failli se faire écraser sur un passage piétons par un gros 4x4 rempli de bonzes qui a joyeusement ignoré le feu rouge ...).
Sur le quai Sisowath, pas mal de bistrots en terrasse où des occidentaux, expatriés plutôt que touristes, prennent un petit déjeuner (on trouve croissants et baguette ...) ou sirotent un apéro. Dans une rue transversale, on tombe sur un petit marché, purement local, avec que des denrées alimentaires. Des femmes poussent des chars à bras ou des vélos avec une plate-forme à l'arrière pour vendre en ambulant des bigorneaux, des fruits, des noix de coco ...
Phnom Penh
Phnom Penh a été créée en 1430 et son nom signifie "colline de Penh" du nom de la femme qui aurait fait élever un temple sur la plus haute colline pour abriter des statues de bouddha qu'elle a découvert sur la rive du Mekong.
L'arrivée des français en 1843 va donner un coup de fouet au développement de la ville qui avait été détruite par les siamois au 18ème siècle. Elle devient capitale du Cambodge en 1866 sous Norodom 1er.
La terrible période des khmers rouges avec leur idéologie de ruralisation forcée a quasiment totalement vidé la ville. La reconstruction a débuté en 1991, avec l'aide d'investissements étrangers. Aujourd'hui Phnom Penh se développe bien, mais sans vrai plan d'urbanisme et nombre d'édifices coloniaux sont rasés pour faire place à des constructions neuves. Avec ses 1,5 millions d'habitants, Phnom Penh est la ville la plus peuplée du pays et représente son centre économique .
Dans les rues de Phnom Penh, balcons terrasses caractéristiques (1/17) | Dans les rues de Phnom Penh, le Tonle Sap (2/17) | Dans les rues de Phnom Penh, sur le quai Sisowath (3/17) |
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Dans les rues de Phnom Penh, marchand de noix de coco (4/17) | Dans les rues de Phnom Penh, mobylettes, tuk-tuk et voitures se partagent les rues (5/17) | Dans les rues de Phnom Penh, passage étroit entre deux maisons (6/17) |
Dans les rues de Phnom Penh, maison de style colonial (7/17) | Dans les rues de Phnom Penh, les maisons sont souvent arrondies aux coins de rue (8/17) | Dans les rues de Phnom Penh, peu encombrées par les voitures (9/17) |
Dans les rues de Phnom Penh, salon de coiffure attend clients (10/17) | Dans les rues de Phnom Penh, marchande de fruits ambulante avec son vélo (11/17) | Dans les rues de Phnom Penh, des balcons à toutes les maisons(12/17) |
Dans les rues de Phnom Penh, un petit marché alimentaire (13/17) | Dans les rues de Phnom Penh, marchande ambulante de bigorneaux (14/17) | Dans les rues de Phnom Penh, marchande de poissons au marché (15/17) |
Dans les rues de Phnom Penh, maison de style colonial (16/17) | Dans les rues de Phnom Penh (17/17) |
Dans les rues de Phnom Penh
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Nous prenons notre dernier déjeuner de cuisine cambodgienne au restaurant Romdeng, sur une agréable terrasse donnant sur une rafraîchissante pièce d'eau. En sortant, on voit stationnés dans la rue plusieurs énormes et rutilants 4x4 Toyota V8, avec des plaques minéralogiques de l'ONU et chacun siglé du logo d'une ONG ayant pignon sur rue en France ... sans doute leurs représentants sont-ils en train de faire bombance dans un bon resto à proximité ? Allez, tout ça est compris dans les "frais de gestion" des dites ONG ... ça fait réfléchir un peu à l'envie de donner.
Il ne reste plus qu'à gagner l'aéroport, là du coup à travers une circulation très dense, à cause de travaux : on avance centimètre par centimètre et gare au quidam qui aurait l'idée de se faufiler ! Bon, on arrive à bon port et à l'heure. On fait nos adieux à Srei et on prend un premier vol pour un saut de puce jusqu'à Ho Chi Minh City. Là, grosse attente, six heures facile, avant le vol retour nocturne vers Francfort.
Une indication pratique concernant l'argent : nous avons fait tout le séjour en utilisant uniquement des dollars US, sans avoir changé en monnaie locale ou retiré au guichet automatique. Tant au Loas qu'au Cambodge, les dollars sont acceptés partout. Les euros, eux, sont totalement inconnus. Au Laos, il vaut mieux avoir pas mal de petites coupures 1 ou 5 dollars pour faire l'appoint, car on rend parfois en monnaie locale, le kip (qu'on peut facilement dépenser ensuite). En revanche, au Cambodge on n'a jamais eu entre les mains le moindre riel !
Evidement le fait d'afficher les prix en dollars pousse un peu à arrondir vers le haut par rapport à la monnaie locale, mais c'est tellement plus simple de ne pas avoir à se torturer l'esprit sans cesse pour des conversions compliquées. Et il faut avouer que globalement les prix ne sont pas très chers.
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