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Canada - chutes du Niagara

Canada

(juin 2016)
En bateau au plus près des chutes du Niagara

Sur le Hornblower, quasiment sous les chutes

​Chutes du Niagara

La visite des chutes du Niagara était attendue comme un moment fort du voyage. Et de fait, le spectacle vaut le déplacement. Les chutes sont larges, puissantes ... majestueuses, quoi ! 

Le tour en bateau pour approcher au plus près rend l'homme très humble par rapport à cette force de la nature. 

 

Mais tourisme oblige, les chutes sont quasiment en ville, à Niagara Falls plus précisément ... qui fait un peu Disneyland  et nous passionne peu.

 

Sur le chemin du retour vers Toronto, un arrêt permet d'appécier le charme de Niagara on the Lake, avec sa promenade au bord du fleuve, ses maisons typiques du 19ème siècle, ses boutiques de luxe ...

 

 

Notre première vraie journée du périple canadien est consacrée à la visite des chutes du Niagara, proches de Toronto. C’est la raison pour laquelle notre voyage a commencé par la capitale de l’Ontario, où nous sommes arrivés hier soir par un vol Air France. Si le vol en lui-même n’a duré que 8 heures, le voyage a globalement été long : enregistrement des bagages à la gare de Strasbourg dès 5h du matin, Strasbourg-Paris en TGV, puis une attente longuette avant le décollage à 14h. Attente qui me conforte dans l’idée que Charles de Gaulle n’est pas l’aéroport le plus sexy du monde  …

 

A l’arrivée à Toronto, nous sommes attendus par Claude, un joyeux sexagénaire au visage buriné qui sera notre guide un  tout au long du voyage. Il nous mène au bus dont, surprise, le chauffeur est une dame, la « chaufferette » comme l’appelle Claude pour la taquiner (elle s’appelle Sylvie et ils se connaissent bien). Bus style nord-américain, avec un vaste capot moteur à l’avant, des roues chromées  et un espace à l’arrière  pour les bagages, car c’est un « petit » véhicule de 28 places pour notre groupe de 16 personnes.

 

Voilà, nous sommes le lendemain, frais (euh …) et dispos, piaffant d’impatience car réveillés depuis 3 heures du matin, le décalage de 6 heures se faisant sentir. C’est parti pour Niagara Falls, nous sortons de Toronto, la circulation sur  les highways (oui, ici on parle encore anglais …) est fluide. Claude en profite pour commencer à nous expliquer la vie au Canada. Evidemment, même s’il fait des efforts et emploie des mots que nous comprenons,  son accent reste assez particulier et nous avons un peu de mal à comprendre. Surtout d’ailleurs au fond du bus car Claude a une voix assez rauque de fumeur invétéré mais pas très forte, et le micro ne marche pas vraiment. Au bout du second jour, il aura trouvé la bonne fiche où le brancher, et ce sera nettement mieux ! A propos de fiche, le bus est doté à chaque rangée de prises de courant, bien utiles pour charger smartphone et appareils photos en cours de route … pratique !

 

 

  Les chutes du Niagara

Les chutes du Niagara, côté canadien

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Lorsqu’on arrive sur les lieux des chutes, on est un peu surpris qu'elles ne soient pas en pleine nature comme le laissent supposer les photos gravées dans notre imaginaire, mais coincées entre deux villes appelées toutes les deux … Niagara Falls ! Eh oui, toujours prêts à faire du business, les nord-américains.

 

Une agréable promenade donne accès au site et on embrasse d’un coup d’œil les chutes sur toute leur largueur. Sous le soleil et le ciel bleu, faut reconnaître que c’est beau ! Pas excessivement hautes, mais larges et puissantes. La chute canadienne est nimbée d’un brouillard de vapeur d’eau et le colonne d’eau monte haut dans le ciel. Nous allons pour prendre le Hornblower, un bateau nous menant au plus près de chutes. Il n’y a pas trop de monde, c’est bien organisé. On nous distribue des sortes d’imperméables roses ressemblant à des préservatifs géants (ils sont bleus sur le bateau côté américain où il s’appelle Maid of Mist …).

 

J’équipe mon appareil photo du dispositif pour le protéger de l’humidité (acheté 15€ sur internet, super-pratique). Si sous la chute américaine, ça ne mouille pas trop, plus on s’approche du Horseshoe Falls, plus on est dans le brouillard, le bateau roule gentiment dans les tourbillons furieux, le bruit de la chute se fait monstrueux. Impressionnant ! Bon, pour les photos, c’est pas évident …

 

Retour à la rive : les petits bonshommes roses quittent le navire. Nous gagnons Niagara Falls (la canadienne) à travers le joli Parc de la Reine Victoria.  Nous déjeunons au Rainbow  Room, au 10ème étage du Plazza Crown. Assis le long des grandes baies vitrées, nous bénéficions d’une superbe vue sur les chutes.

Les chutes du Niagara

 

Situées sur le frontière entre le Canada et les Etats-Unis, les chutes du Niagara se situent sur le fleuve éponyme qui relie deux des 5 « grands lacs » : le lac Erié et le Lac Ontario.

 

Avant que le Niagara ne dévale de quelques 53 mètres, son cours est séparé en deux par Goat Island. On voit ainsi deux chutes : Horseshoe Falls, en forme de fer à cheval, côté canadien et American Falls, côte américain, plus linéaire et côtoyé par la plus petite Bridal Veil Falls.

 

Haut lieu du tourisme mondial et des photos de mariage, les chutes ont aussi été le théâtre de différents « exploits »  comme par exemple des sauts dans les chutes (pas toujours couronnées de succès) ou la traversée par un funambule !

  Niagara Falls

Niagara Falls ... la canadienne

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Après déjeuner nous faisons un tour dans Niagara Falls (la canadienne), une sorte de mini Las Vegas, avec casinos, attractions diverses plus ou moins kitsch, une grande roue, un mini-golf agrémenté de répliques d'animaux préhistoriques …

 

Bref, c’est pas trop notre truc, et on préfère redescendre vers les rives du Niagara pour nous repaître encore du spectacle des chutes. Nous ne les aurons cependant pas vues d’en haut, que ce soit en hélicoptère (chère la minute !) ou du haut de la tour Skylon. 

 

  Niagara on the Lake

 

 

Niagara on the Lake

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Allez, en route pour remonter vers Toronto. Mais avant cela, un arrêt s’impose à Niagara on the Lake, une petite ville au charme certain située sur le point où la rivière Niagara se jette dans le Lac Ontario. En cours de route sur Niagara Parkway, un bref arrêt offre un beau point de vue sur le Niagara qui serpente dans son écrin de verdure.

 

Les bus sont priés de stationner en dehors de la ville. Après avoir remonté Queens Parade, nous allons sur la promenade très agréable de Queen's Royal Park qui longe le Niagara à son embouchure. En face, sur la rive américaine, se dresse Old Fort Niagara.  En ville, partout des demeures du 19ème siècle parfaitement conservées ou restaurées, des bed and breakfast, des boutiques avec de jolies choses (mais chères …), des calèches pour promener les touristes  …  ça fait trop joli et trop apprêté pour faire authentique. Dans les boutiques, nous découvrons que le Canada produit du vin dans cette région de l’Ontario. Le plus connu (enfin … nous on ne connaissait pas avant) est le ice wine, le vin de glace récolté une fois qu’il a commencé à geler. Mais le Canada produit aussi des blancs secs et des rouges (je me suis documenté depuis ...)

 

Il est temps de regagner le bus. Près du parking, on trouve Fort George, qui commémore la guerre de 1812. Des figurants en habit d'époque y font revivre les activités d'une garnison en ces temps là. Nous n'aurons cependant pas le temps de visiter et repartons pour Toronto, puisqu’il est encore prévu un tour de ville soir.

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