Sur la Saône
( août 2013)
J 6
Le château de Seveux (1/8)
La fontaine et le lavoir de Seveux (2/8)
Les filles papotent au soleil sur le pont arrière (8/8)
Le château de Seveux (1/8)
Seveux - Ray - Scey
Aujourd'hui, nous effectuons un bon bout de chemin, qui nous mène depuis Vereux jusque après Scey sur Saône. Premier arrêt au port de Savoyeux pour visiter le village de Seveux. Ensuite, nous allons visiter Ray sur Saône, nichée dans un très joli cadre. Les vieilles maisons, l'église, le lavoir et surtout le château qui le domine donnent beaucoup de charme à ce petit village.
La navigation par grand beau temps est un vrai plaisir, pimentée par le passage des sous-terrains de Savoyeux et St Albin. Nous finissons la journée par la visite de Scey sur Saône, avec sa fontaine Larie cachée dans un parc très nature et quelques belles maisons ornées de sculptures.
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Il est à peine 9h30 lorsque nous quittons notre emplacement à Vereux ... la famille qui organise tous les ans son pique-nique du 15 août n'est pas encore arrivée ! En moins d'une heure de navigation, nous arrivons au tunnel de Savoyeux. Je pense m'être aguerri en termes de pilotage, et je me colle à la barre. Hyperconcentré, le mec ... et c'est vrai que c'est étroit et qu'on n'y voit pas trop, mais je m'en tire bien, sans jouer au billard ni même toucher les bords. Content !
A la sortie du tunnel, nous faisons un arrêt au port de Savoyeux, une jolie halte avec toutes les commodités, où sont amarrés une bonne quarantaine de bateaux, de différentes tailles : des pénichettes comme la nôtre, mais aussi des bateaux bien plus grands ... et plus luxueux ! Le but est de faire un tour à Seveux. Nous traversons la dérivation puis le bras de la Saône, large et paisible dans son écrin de verdure, mais que le barrage de Seveux rend impropre à la navigation. A l'entrée du village on aperçoit une grande bâtisse et une tour : c'est le château de Seveux datant du 17ème siècle. Au centre du village, un très joli lavoir est flanqué d'une fontaine. Après l'église St Laurent et son toit typiquement bourguignon, on a vu ce qu'il a à voir.
Retour au bâteau, et poursuite de la navigation par la dérivation de Ferrières. A la sortie, nous ne prenons pas la dérivation de Charentenay, mais rentrons dans le bras de Saône qui mène à Ray sur Saône, dont on nous a dit beaucoup de bien et que nous allons visiter. L'approche est superbe : des bâteaux qui glissent sur la Saône, le village dont émerge le clocher de l'église, et le château qui surplombe le village ...
Ray sur Saône
Le village est remarquable par son château, qui après avoir été château fort au 10ème siècle, a été restauré aux 17ème et 18ème siècle. Il fut un temps parmi les plus importants de Franche Comté avec ses 14 tours, dont seules 2 subsistent. Situé dans un grand parc en surplomb du village et de la Saône, il est ouvert au public et abrite un musée.
L'église St Pancrace au clocher bulbeux, dont on perçoit les couches succesives de construction, mérite aussi une visite, avec ses bas-reliefs, ses statues et sa mise au tombeau. Un joli lavoir ovale est abrité dans un bâtiment ouvert sur des arcades. Le village recèle aussi plusieurs maisons anciennes, bien mises en valeur. Un charmant petit village, qui ne compte que 200 habitants mais qui a beaucoup de caractère.
La belle arrivée sur Ray par la Saône (1/14)
Le château de Ray domine le village (2/14)
La mairie de Ray sur Saône (14/14)
La belle arrivée sur Ray par la Saône (1/14)
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Nous nous amarrons à l'un des pontons, et à côté de nous, surprise : le Ronfleur, le bateau sur lequel Bunny (que nous avions rencontré à Gray) et sa copine promènent les touristes. On se salue et on plaisante comme de vieux copains. Le petit port de Ray est très accueillant : tables de pique-nique, espaces verts ... Nous montons vers le village et tombons assez vite sur une boutique où un artisan réalise et vend des bijoux à partir de pierres précieuses. Evidemment, les filles tournent autour des présentoirs et finissent par quelques achats coup de coeur. Mais Ray n'est pas un village "touristique" et c'est la seule boutique du genre.
Le château de Ray (1/8)
La façade côté vallée du château de Ray (2/8)
Ils sont fiers devant leur bâteau, les mecs ! (8/8)
Le château de Ray (1/8)
Après avoir flâné dans le village, visité l'église, admiré le lavoir, nous montons vers le château. Losqu'on s'approche, il est assez impressionnant avec le long mur d'enceinte qui le ceinture. On entre par une poterne qui ouvre sur une pelouse mettant en valeur le château lui même. Deux tours crénelées flanquent les bâtiments. en forme de U. La visite n'est possible que certains jours et encore, à certaines heures ...
La vue sur la vallée et la Saône qui y étire ses méandres est magni-fique. Le château est entouré d'un grand parc arboré avec quelques arbres très vieux, dont un tilleul planté en 1.609 par Roze de Ray. Au fond du parc, de petites tours émergent de la pelouse. Nous redescendons par un autre chemin, à travers bois, qui nous ramène vers la Saône.
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Nous quittons Ray sur Saône pour rejoindre la dérivation de Charentenay, et poursuivre tranquillement la remontée de la Saône, en profitant du soleil et des paysages bucoliques. Nous passons devant Rupt sur Saône, puis empruntons le tunnel de St Albin sans encombres (j'y prends goût !). Après la dérivation de Scey sur Saône, nous bifurquons sur le bras de la Saône qui donne accès à ce village pour le visiter.
La maison espagnole et ses têtes sculptée (1/6)
Eglise St Martin à Scey (2/6)
Petite niche pour oiseau de nuit (6/6)
La maison espagnole et ses têtes sculptée (1/6)
Après être passé devant la jolie maison bourgeoise qui renferme le musée de l'histoire du costume, nous poursuivons par un sentier traversant une sorte de parc un peu sauvage qui recèle plusieurs vestiges. Il nous fait passer devant une cavité naturelle sous l'église, la grottre La Baume. Un peu plus loin, la Fontaine Larie, où l'eau surgit sous une voûte en pierre. En remontant vers le centre du village, on arrive à l'église St Martin construite au 18ème siècle.
Dans le village, plusieurs maisons présentent sur les murs des sculptures ou des bas-reliefs. A voir également la Maison Espa- gnole, construite sous l'occupation par Charles Quint, avec ses têtes sculptées dans la pierre des façades. En revanche, de l'ancien château des Ducs de Bauffremont construit au 16ème siècle, il ne reste plus rien si ce n'est les écuries.
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Comme on n'a pas envie de passer la nuit amarrés au ponton devant le village, nous repartons pour chercher un abri. Mais ça va s'avérer plus compliqué que prévu : partout les berges sont empierrées en pente douce, et on n'arrive pas à suffisamment s'approcher du bord sans prendre de risques pour l'hélice. Après plusieurs tentatives à différents endroits, on poursuit, mais il va falloir trouver : la nuit tombe et en principe on n'a pas le droit de naviguer. Bon, on finit par trouver un endroit "moins pire". Michel approche le bateau par la proue ... mais toute une végétation de roseaux nous sépare de la berge. "vas-y, saute" qu'il me dit. Je ne vois même pas où commence la terre ferme ! Bon tant pis ... avec mon aussière à la main, je bande mes petits muscles et en avant. Je retombe un peu dans l'eau, les roseaux et les orties, mais l'honneur est sauf (et les pieds mouillés ...) : je suis sur la berge. Ne reste plus qu'à planter les piquets et amarrer le bateau, mais ça commence à être de la routine !
en bleu, l'itinéraire de la navigation
carte extraite du guide fluvial
Bourgogne Franche-Comté
(éditions du Breil)
arrivée
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départ