Luberon

​( mai 2023

​Les gorges d'Oppedette

Ce sera la première rando dans des gorges pour ce séjour. Le temps est tristounet, petite bruine de temps en temps, et le soleil brille ... par son absence.

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Peu importe, c'était une belle sortie, où on longe les gorges en surplomb sur une rive jusqu'au village d'Oppedette, avant de faire le retour sur l'autre rive ... que nous avons choisi de faire en descendant au fond des gorges pour remonter de l'autre côté.

Un exercice très sportif, avec des passages  rocheux très abrupts, tant en descente qu'en montée (pas faciles à maîtriser du fait de l'humidité) mais une rando à faire absolument !  

Dans les gorges d'Opedette

Nous quittons Saignon en direction d'Oppedette, à une vingtaine de kilomètres. Nous stationnons au Pont du Grand Vallat. Il est près de 10h, nous sommes un dimanche, et le parking, assez grand, est désert ... bon il est vrai que le temps est maussade.

On s'engage sur le GR6, qui au début est vraiment en surplomb des gorges, la vue est impressionnante. Il s'en éloigne ensuite légèrement, ou plus exactement, une frange de végétation nous séparer de l'à-pic, qui est toujours présent pas très loin. De temps en temps, une ouverture dans la forêt de chênes liège offre un beau point de vue panoramique sur le fond des gorges, où la rivière est quasi totalement à sec, et les falaises de l'autre rive. De la végétation verte très présente, déchirée par d'abruptes falaises calcaires. Bientôt, après avoir profité de la vue du haut d'un belvédère, nous arrivons au parking éponyme qui termine cette partie du parcours. Nous décidons de faire un crochet pour visiter le village d'Oppedette.

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Après cela, retour à ce même parking, d'où nous prenons le sentier qui descend dans les gorges. Le descente s'avère de plus en plus raide et les rochers sont vraiment glissants, il a plu : la prudence est requise. Ca se complique encore lorsqu'on arrive sur un passage pas loin d'être vertical. Heureusement un câble d'acier serti dans le rocher permet de s'agripper. Là, les bâtons ne servent plus à rien, ils sont même handicapants, on les jette au bas de la pente pour les récupérer plus tard. En effet, il vaut mieux se tenir à deux mains sur la main courante en métal, hyper glissante, et descendre à reculons. Bon on y arrive ... en fait ça sert d'entraînement, car il y aura d'autres passages de ce genre !

Nous voilà tout en bas des gorges, où ne subsistent que quelques flaques d'eau à la place du Cavalon, le ruisseau qui court au fond. On en profite pour casse-croûter, tout prêt d'une petite grotte ... au cas où, car le temps est très hésitant.

Nous repartons, dans le sens de la montée vers l'autre rive cette fois. Là aussi quelques passages bien raides, et pour finir, il faut même grimper une échelle métallique pour passer l'aven et atteindre le sentier en surplomb des gorges. Par moments, celui-ci est bien étroit, en corniche et calé sous la baume contre laquelle il faut se serrer pour progresser. Puis il devient plus facile et permet de regagner le pont et le parking dans une végétation de chênes liège et de buis.

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Au final, une rando ludique où on peut vraiment se faire plaisir, mais qui est assez technique et exigeante. Très amusante à faire par beau temps, nous la déconseillons par temps de pluie à cause des rochers très glissants, ainsi qu'aux enfants de moins de dix ans du fait des passages "sécurisés" avec les barres d'acier où il vaut mieux avoir de grandes jambes. Dans tous les cas, bonnes chaussures indispensables. Bien entendu, éviter de descendre si risque d'orage ... même si la Cavalon est quasi à sec, ça peut changer très vite !

A noter pour les randonneurs moins expérimentés qu'il y a une variante qui permet de ne pas descendre dans les gorges.