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Le Mont Barral

Treschenu - Creyers (Vercors)

( mai 2019)
Mont Barral

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Pour notre dernier jour, nous avons choisi de grimper au Mont Barral (dont notre hôtel porte le nom) puis sur le Jocou. Bon, ce ne sont pas des 4.000 mètres, mais l'envie démange de se trouver sur des sommets pour changer des hauts-plateaux de ces deux derniers jours. Le temps n'est pas trop sympa ce matin, il y a beaucoup de nuages, du vent aussi et il fait frisquet.

 

Nous montons en voiture jusqu'au col de Menée, où nous stationnons sur le parking à la sortie du tunnel, sachant qu'il y en a un autre à l'entrée. Et nous partons joyeusement sur un sentier à droite de la route. Mais il descend, descend ... au bout d'un quart d'heure de descente, on s'interroge : le mont Barral est bien de ce côté de la route, mais ça devrait monter, pas descendre autant ... on regarde la carte pour s'apercevoir qu'en fait le sentier part sur la gauche de la route et passe au-dessus du tunnel pour revenir sur la droite  ! bon, ben on remonte, hein ... ça fera office d'échauffement !

 

Cette fois, c'est parti, ça grimpe bien, d'abord à travers des alpages puis sur un terrain de plus en plus rocheux. Plus on approche du sommet, plus il y a de brouillard, et même de la neige juste sous le sommet. On hésite un peu pour savoir où passer : en fait le sentier, c'est la crête. Nous voilà arrivés au panneau indiquant le sommet, 1.903 mètres. Vite une photo et on repart : le vent a forci et il fait bien frais, on supporte polaire et coupe-vent.

 

Après la descente, le sentier rejoint le GR93 pour tracer sa route pile-poil sur la crête Jiboui, qu'on va suivre un bon moment jusqu'au col de Seysses. Un sentier sympa, offrant une belle vue vers chaque côté ... enfin les rares moments où les nuages ne viennent pas la boucher. Le vent commence à souffler vraiment fort, il faut s'arc-bouter pour résister, en faisant attention où on met les pieds, la crète est assez étroite par endroits.

 

Arrivés au col de Seysse, on se tâte : monter sur le Jocou ou pas ? il est complètement dans les nuages, donc peu d'intérêt quant à la vue, et avec ce fort vent du nord, on juge plus prudent de renoncer. On poursuit sur le GR93, le plan B étant de rentrer par le col Lachau puis le refuge de la Tour. On arrive à un croisement où un poteau indique bien la direction du col Lachau vers la descente ... mais aucun sentier en vue ! Bon, on navigue au jugé à travers l'alpage. Au bout de quelques centaines de mètres, on aperçoit un poteau qui pourrait indiquer le col Lachau, mais toujours aucun sentier. Bon, on va descendre à travers la forêt en direction du ruisseau Puscles. Au bout d'un moment, un vague sentier semble se dessiner, puis se confirmer et on va finir par trouver une marque sur un arbre. Bon ... on n'avait pas tout faux.

 

On rate cependant le premier raccourci vers le ruisseau et arrivés au second, on se dit qu'on peut aussi bien rester sur le sentier que de repartir au jugé. On arrive ainsi à Piégu, le point le plus au sud de notre randonnée, le plus bas aussi puisque nous ne sommes plus qu'à 1.250 mètres. Maintenant, il s'agit de remonter vers le nord. Nous arrivons enfin à notre ruisseau, qu'on va traverser. Nous sommes tout près des Sucettes de Borne.

 

Nous remontons jusqu'au refuge de la Tour où nous arrivons après avoir dépassé une famille avec un âne. Quelques instants d'arrêt au refuge pour discuter avec le gardien : le refuge est fermé à cette époque de l'année, mais un groupe de randonneurs avec des ânes (d'autres que celui croisé ...) ont réservé et le gardien leur prépare un gratin dauphinois aux morilles pour ce soir... on en salive encore !

 

Puis c'est la montée (que j'ai trouvée un peu rude en cette fin de journée ...) vers le col de Jiboui. Puis on descend (à travers prés ... pas de sentier ici non plus, ça devient une habitude) jusqu'à retraverser le GR93, puis c'est le gentil retour par un chemin carrossable vers le col de Menée, notre point de départ.

 

On est parfois un peu étonné de l'absence de sentiers pourtant bien matérialisés sur la carte et par des poteaux indicateurs. Bon, par temps clair avec une carte et une boussole ou un GPS, ça ne pose pas de problème mais par temps de brouillard, ça semble plus aventureux de naviguer à vue !

 

Encore une belle journée, avec le regret de ne pas avoir pu, pour cause de météo, monter au Jocou, et aussi de ne pas avoir fait les quelques centaines de mètres pour aller voir les Sucettes de Borne ...

 

 

 

en jaune, l'itinéraire de la randonnée

carte IGN 3237 OT Glandasse

Distance  : 19 km

Dénivellé : +/- .1.190 m

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