Perchée sur un éperon rocheux et entourée de remparts, la cité médiévale est un labyrinthe de ruelles pavée en pente. Il s'agit en fait de la Haute-Ville, qui a pris au 13ème siècle le pas sur la ville médiévale qui existait sur la rive droite de l'Ouvèze. Le début de la visite se passe dans les ruelles où les maisons, bien rénovées, sont habitées. Certaines abritent des galeries, comme celle de Léon Zanella, un artiste peintre qui fait des tableaux très lumineux aux couleurs vives et éclatantes, notamment de paysages provençaux ou vénétiens. Ou encore Ansatu Schlumberger, une atriste peintre qui fait des tableaux surréalistes, décalés, pleins de couleur et de poésie. L'atelier présente aussi de superbes photomontages, crées par Mailo, le compagnon d'Ansatu, et réalisées par la photographe Marie-Laure Varielles.

 

La cité regorge de belles façades, de portes, de fontaines ... Après avoir grimpé la rue de l'horloge et passé sous la porte de la Tour du Beffroi, on monte la rue de l'église jusqu'à la cathédrale construite en 1464 et qui, au bout du rocher, domine le vide.   On monte encore, et au fur et à mesure qu'on s'approche du haut du rocher, les maisons sont remplacées par de la végétation. On arrive au château comtal, posé sur le point le plus élevé de l'éperon rocheux. Il devait symboliser l'autorité du comte de Toulouse, Raymond V, face à l'évêque de la cité.