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L'Alcazaba de Malaga en Andalousie

Week-end à Malaga en Andalousie 

( octobre 2015)

En mai 2015, notre entreprise a opéré une fusion entre deux entités. Une opération complexe au plan technique et une belle réussite à la sortie. Et pour récompenser les acteurs les plus impliqués dans ce projet, la direction générale les a invités à un week-end prolongé en Andalousie ! Ce sera donc l'occasion de découvrir Malaga et sa région dans un contexte festif ...

 

Arrivés de Francfort en milieu d'après-midi, nous sommes accueillis par nos guides qui nous proposent une découverte de Malaga en Segway ! Ce drôle d'engin, un gyropode, est un véhicule électrique personnel à deux roues , sur lequel on se tient debout. On pose les bras sur un long manche, sur lequel on pèse pour faire avancer ou tourner l'engin en s'aidant de son corps. Facile à dire ... mais pas évident à faire ! Les débuts sont hésitants, ça balance en avant, en arrière ... on met souvent un pied à terre, mais attention à ne lâcher le manche sinon l'engin continue d'avancer ! quelques accrochages aussi, car on ne maîtrise pas instinctivement le freinage ou le rayon de braquage. Bon après quelques minutes d'entrainement sur la Plaza de la Marina, c'est parti pour une balade dans les rues de Malaga. Et finalement, on apprend vite. C'est assez facile tant qu'on roule ... à l'arrêt ça l'est moins, car il faut garder l'équilibre : si on se penche légèrement en avant, le segway avance ... on compense en sortant les fesses ... et ça oscille d'avant en arrière !

La vieille ville de Malaga

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Malaga et sa vieille ville

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Nous parcourons ainsi (à soixante Segway ...) la vieille ville de Malaga. Nous passons devant la cathédrale de l'Incarnaciòn, les vestiges du théatre romain, l'Alcazaba qui est à la fois un palais et une forteresse bâtie par la Taifa des Hammudites au XIᵉ siècle ... C'est avec regret que nous rendons nos véhicules, car c'est très agréable de se déplacer ainsi et un bon moyen de découvrir une ville lorsqu'on a peu de temps. Il convient cependant de rester prudent dans le trafic de piétons, l'engin pouvant aller assez vite ...

 

NOus visitons ensuite le musée Picasso, l'artiste étant né à Malaga en 1881. Situé dans le Palais Buenavista, le musée recèle une collection de peintures bien sûr, mais aussi de dessins, de gravures et, c'est moins connu, de sculptures et de céramiques. Les oeuvres datant des différentes périodes de la carrière de l'artiste, la guide nous explique les évolutions de sa technique, ce qui permet de mieux comprendre son oeuvre et le sens des détails. Le cubisme du coup nous devient moins hermétique ..  

 

Puis un peu de temps libre pour flâner dans les ruelles animées de la vieille ville, boire une cerveza ou une sangrilla en terrasse sur une placette. Ensuite, dîner de tapas au El Pimpi, une bodega typique, assez grande avec plusieurs salles et des patios intérieurs.

Marbella

Marbella la "jet-seteuse"

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Notre hôtel, le Melia Puerto Banus (très bien au passage) se situe à Marbella, un haut-lieu de la jet-set. La renommée de Marbella date des années 1950, où un aristocrate d'origine autrichienne, Alfonso de Hohenlohe, soucieux de faire marcher l'hôtel qu'il y a construit, organise des fêtes mémorables. Il invite toutes sortes de célébrités, ce qui attire les paparazzi des magazines poeple ... qui eux-même favorisent le tourise de masse.

 

Le seond jour, nous dînons au Grand Gatsby sur le port, et aurons l'occasion de nous promener sur le front de mer et à Puerto Banus, la marina de luxe de Marbella. Et là on prend conscience qu'à Marbella, il y a un vrai étalage de fric : le nombre de yachts est impressionnant, mais c'est surtout leur taille qui est hallucinante. On voit des hélicoptères sur les ponts, des bateaux à moteur servant de navette qui sont déjà eux-mêmes de belle taille ... et qui se rangent dans la coque du yacht où ils semblent tout petit !

 

La vie nocturne est bien sûr trépidante entre restos, bars et boîtes de nuit, et une partie du groupe passe une nuit agitée ...

L'arrière-pays de Malaga

L'arrière-pays de Malaga

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Le samedi, une expérience assez unique pour découvrir l'arrière pays de Malaga, ses montagnes et ses villages tout blancs. En effet, il s'agit d'une sorte de rallye ... en Fiat 500 (à 4 par voiture ... tant pis pour ceux qui sont un peu "développés"). Nous sommes une quinzaine de voitures, réparties en équipes de deux véhicules et avons un parcours à réaliser tout en devant rapporter toute une liste d'objets (une clémentine, du romarin, une amande et d'autres joyeusetés de ce genre). La subtilité tient au fait que s'il ya bien un roadbook, c'est une des voitures de l'équipe qui connaît le check-point ... et l'autre qui sait s'il faut aller à gauche ou à droite. Bien sûr, pas de carte ni GPS .. les équipiers communiquent entre les voitures par un système de talkie-walkie ... mais toutes les équipes sont sur le même canal ! et donc plus personne ne sait plus vraiment où aller, car bien sûr il y a des petits malins (après tout c'est une course) qui se font passer pour ceux qu'ils ne sont pas et donnent de fausses pistes ! Les Fiat 500 se croisent dans tous les sens, la rigolade est générale. Par ailleurs, le talkie ne marche plus si l'écart entre les voitures dépasse quelques centaines de mètres ... ce qui nous vaut de perdre la seconde voiture de notre équipe, qui nous avouera plus tard s'être arrêtée à une terrasse pour boire un coup ! Et du coup, on a roulé en aveugle, en se raccrochant aux autres Fiat 500 qui passaient par là ... mais roulaient-elles dans le bon sens ? that is the question ! 

 

En tous cas, les paysages sont magnifiques : c'est très montagneux et de nombreux "villages blancs" escarpés se nichent en étage dans la végétation verte du parc naturel de la Sierra de las Nieves. En fin de matinée, le rallye se termine, à peu près toutes les équipes ont déniché les objets et les voitures arrivent plutôt éparpillées ... Nous allons visiter un cortijo, une hacienda destinée à l'élevage de taureaux et de chevaux de pure race espagnole.  Après un tour en extérieur pour voir chevaux et taureaux, nous avons une démonstration de dressage de chevaux dans un manège. On nous explique aussi les rudiments de la tauromachie et le maniement de la fameuse cape rouge ...

 

Nous repartons en convoi cette fois, mais à midi, nous arrivons à Ronda en plein embouteillage et tout le monde se perd. A un moment donné, les passants sont étonnés de voir une dizaine de Fiat 500 se suivre en tournant plusieurs fois sur le même rond-point ... personne n'arrive à se décider quelle sortie prendre. Et quand il y en a un qui se décide car il croit avoir reconnu une voiture du groupe, il suit en fait un autochtone ! Heureusement, des véhicules de l'organisation veillent et remettent dans le droit chemin ceux qui s'égarent vraiment.

 

Nous déjeunons au Molino Del Arco, mais ... il s'est mis à pleuvoir. Et ce qui devait être un déjeuner champêtre à l'extérieur se fera à l'intérieur, vraiment serrés, ce qui n'est pas pratique pour accéder au buffet (de jolies choses au demeurant). L'après-midi, il pleut de plus en plus, et pour rentrer on roule à faible allure dans un épais brouillard sur les routes tortueuses. Le retour vers Marbella est long, long ... et là il se fait "à l'ancienne" en suivant les panneaux (que des noms de patelins qu'on ne connait pas !), car pas de carte ni GPS !

Le village blanc de Mijas

Le village blanc de Mijas

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Dimanche et dernier jour (déjà !) de séjour : il ne pleut plus autant que hier après-midi, mais le temps est franchement gris et le plafond bien bas. Dire que la publicité pour Malaga indique 326 jours de soleil par an ! 

 

Le programme du jour consiste à monter à Mijas, un "village blanc" perché dans la montagne à 428 mètres d'altitude, au-dessus de Fuengirola. Depuis la route escparpée qui mène à ce village au style arabe typique de l'Andalousie, on voit les maisons blanchies à la chaux se blottir dans la montagne. Il paraît qu'on a depuis Mijas une vue unique sur la Costa del Sol ... mais là nous sommes dans les nuages.

 

Peu importe, il est très agréable de se promener dans Mijas Pueblo, ses ruelles étroites au sol souvent dallé, bordées de maisons blanches, aux balcons en fer forgé et décorés de pots de fleurs bleus.  Parmi les points d'intérêt, les arènes, l'église Inmaculada Concepciòn, bâtie sur les ruines d'une mosquée, l'église San Sebastian, toute blanche, le sanctuaire de la Virgen de la Peña, le mirador del Compas, vestige d'une fortresse mauresque ... Les noms des rues sont écrits sur de jolies plaques en céramique décorées. Mijas est un coin touristique, et nombre de boutiques se cachent dans les ruelles ou s'exhibent sur les places.

 

Nous déjeunons à l'Enoteca Museo del Vino, où nous est proposée une dégustation de vins (plutôt bons d'ailleurs) en grignotant une ribambelle de tapas. Un moment sympa ! 

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